Identification d'une paire de ?????? fils ainé à paris, chassés ivoire ?

Salut à tous,

Cela fait un moment que je n'ai pas posté sur le forum, changement de travail, rénovation d'un appartement, déménagement...
Enfin stabilisé, je me suis replongé dans mes rasoirs   Je viens d’acquérir cette paire de rasoirs bien sympathique.

Le vendeur les vendaient pour des "Hamons" ce qui me semble plausible mais je n'en suis pas certain, je n'en trouve nul part chassé avec de l'ivoire. Qu'en pensez vous ?
Et si quelqu'un à une idée de leur époque de fabrication ce serait fabuleux ?    











Merci

J'aurais dit Hamon aussi, 1850 à vue de nez

belles pièces

Oui, Hamon fils vers 1850, le pere avait fonde son entreprise en 1818

Merci pour les infos

J'adore ce type de lames, alors chassées ivoire et par paire

Querelle en a beaucoup fait dans ce style.

Le A et M à peine visibles sont à la bonne place pour avoir " Hamon Fils aîné Paris"

Charlie, peut on conclure que si il y a "aîné", c'est qu'il doit exister des modèles d'un autre frère ?

Belle paire de Francais, tu m'étonne que tu aime les ivoires et en couple :: MOI aussi il y a de quoi ...

Thaeris a écrit:

Querelle en a beaucoup fait dans ce style.

je confirme, variation OS aussi, mais finement travaillé
Belle paire !

Yo Wan a écrit:

peut on conclure que si il y a "aîné", c'est qu'il doit exister des modèles d'un autre frère ?

Il y avait un frère cadet, effectivement, qui exerçait le même métier  comme indiqué dans cet extrait de jugement :
"Nom. — Veuve d'un commerçant.
La veuve d'un commerçant a le droit de continuer le commerce sous le nom de son mari; mais s'il existe un ou plusieurs membres de la même famille, exerçant la même industrie, elle doit ajouter sur son enseigne et ses factures et étiquettes une mention indiquant le changement qui s'est opéré dans la direction de la maison. Il en est ainsi, surtout lorsqu'elle s'est remariée .
(Trib. civ. de la Seine. — 9 août 1864. — Hamon c. Prévost.)
Sur une instance dirigée par M. Hamon fils aîné, contre la veuve de son frère, remariée avec M. Prévost, le Tribunal civil de la Seine (5e Ch.), sous la présidence de M. ALEXANDRE, et sur les plaidoiries de Mes HUARD et MURAY, a rendu, à l'audience du 9 août 1864, le jugement suivant :
LE TRIBUNAL ;— Attendu qu'il est justifié par la femme Prévost qu'elle continue, tant en son nom personnel qu'au nom de ses deux enfants mineurs, le commerce de fabrique et vente des pâtes et cuirs à rasoirs, exploité précédemment par son premier mari, Anatole Hamon fils jeune, successeur de son père, et qu'elle peut faire placer sur ses enseignes, factures et prospectus tout ce qui rappelle l'ancienne maison dont il s'agit ; mais que son beau-frère, Hamon aîné, qui exerce un commerce analogue, est en droit de s'opposer à toute indication tendant à faire supposer qu'Anatole Hamon jeune, décédé le 1er avril 1861, dirige encore cette maison; — Qu'ainsi la femme Prévost peut bien faire connaître son nom de veuve Hamon jeune, mais que ni elle ni son mari ne peut prendre le nom d'Hamon jeune, ni signer de ce nom aucun billet de commerce ; — Attendu qu'Hamon n'établit pas avoir éprouvé un préjudice jusqu'à ce jour, mais qu'il est juste d'obliger les époux Prévost, par une sanction pénale, de se renfermer désormais dans les limites de leur droit: — Par ces motifs, fait défense aux époux Prévost d'employer dans leurs enseignes, factures et prospectus aucune indication tendant à dissimuler le décès d'Hamon fils jeune, ni à signer de ce nom aucun billet de commerce;
Réserve néanmoins à la femme Prévost le droit de prendre, si elle le juge convenable, le nom de veuve Hamon fils jeune ; condamne les époux Prévost à payer à Hamon aîné 20 francs par chaque infraction aux dispositions du présent jugement, qui serait ultérieurement constatée; — Condamne les époux Prévost aux dépens."

Mais ou va t-il trouver tout ça?

Ferdi, à te lire, je te sens à l'aise dans les archives. Serais tu généalogiste?

Non. Disons que j'aime les vieux papiers.

J'ai jeté un coup d’œil au Querelles, ils sont bien sympa aussi. Les rasoirs français qui ont un peu d'ages sont vraiment passionnants de par leurs forme de lames et de plus monté de temps en temps avec des matières précieuses enfin bon moi ils me plaisent bien...
Peut être que je tomberai sur un Guerre à Langres écaille un jour on peu toujours rêver

Ferdi a écrit:

Yo Wan a écrit:

peut on conclure que si il y a "aîné", c'est qu'il doit exister des modèles d'un autre frère ?

Il y avait un frère cadet, effectivement, qui exerçait le même métier  comme indiqué dans cet extrait de jugement :
"Nom. — Veuve d'un commerçant.
La veuve d'un commerçant a le droit de continuer le commerce sous le nom de son mari; mais s'il existe un ou plusieurs membres de la même famille, exerçant la même industrie, elle doit ajouter sur son enseigne et ses factures et étiquettes une mention indiquant le changement qui s'est opéré dans la direction de la maison. Il en est ainsi, surtout lorsqu'elle s'est remariée .
(Trib. civ. de la Seine. — 9 août 1864. — Hamon c. Prévost.)
Sur une instance dirigée par M. Hamon fils aîné, contre la veuve de son frère, remariée avec M. Prévost, le Tribunal civil de la Seine (5e Ch.), sous la présidence de M. ALEXANDRE, et sur les plaidoiries de Mes HUARD et MURAY, a rendu, à l'audience du 9 août 1864, le jugement suivant :
LE TRIBUNAL ;— Attendu qu'il est justifié par la femme Prévost qu'elle continue, tant en son nom personnel qu'au nom de ses deux enfants mineurs, le commerce de fabrique et vente des pâtes et cuirs à rasoirs, exploité précédemment par son premier mari, Anatole Hamon fils jeune, successeur de son père, et qu'elle peut faire placer sur ses enseignes, factures et prospectus tout ce qui rappelle l'ancienne maison dont il s'agit ; mais que son beau-frère, Hamon aîné, qui exerce un commerce analogue, est en droit de s'opposer à toute indication tendant à faire supposer qu'Anatole Hamon jeune, décédé le 1er avril 1861, dirige encore cette maison; — Qu'ainsi la femme Prévost peut bien faire connaître son nom de veuve Hamon jeune, mais que ni elle ni son mari ne peut prendre le nom d'Hamon jeune, ni signer de ce nom aucun billet de commerce ; — Attendu qu'Hamon n'établit pas avoir éprouvé un préjudice jusqu'à ce jour, mais qu'il est juste d'obliger les époux Prévost, par une sanction pénale, de se renfermer désormais dans les limites de leur droit: — Par ces motifs, fait défense aux époux Prévost d'employer dans leurs enseignes, factures et prospectus aucune indication tendant à dissimuler le décès d'Hamon fils jeune, ni à signer de ce nom aucun billet de commerce;
Réserve néanmoins à la femme Prévost le droit de prendre, si elle le juge convenable, le nom de veuve Hamon fils jeune ; condamne les époux Prévost à payer à Hamon aîné 20 francs par chaque infraction aux dispositions du présent jugement, qui serait ultérieurement constatée; — Condamne les époux Prévost aux dépens."

Voilà une pièce qui confirme l'histoire de la femme Prévost, veuve d'Anatole Hamon jeune (Hamon fils Je / pate zeolite / [rue du t]emple 1):


avec de l'autre côté, un poinçon "Prevost" :