Tiens, je ne suis pas forcément du même avis ...
Je pense au contraire que bon nombre d'hommes devaient s'acheter un coupe-chou justement parce qu'ils n'avaient pas accès à un barbier près de chez eux, comme les habitants des campagnes, p ex.
Les villes n'étaient pas aussi densément peuplées, la population citadine ne représentait pas forcément une part aussi importante qu' à l' époque actuelle.
De plus, les services d'un barbier ne devaient pas être à la portée de tous les hommes qui habitaient en ville, mais qui devaient quand même être rasés pour être présentables au travail.
Ce genre de prestation devait plutôt relever d'un "soin de luxe", prisé par les plus fortunés, les "dandys".
Et ne pas avoir l'eau courante n'empêchait pas les hommes (et les femmes) de se laver, de faire chauffer de l'eau, donc d'être propres et soignés.
Le coupe-chou n'avait pas le caractère d'objet de luxe qu'il a actuellement : c'était un bien de consommation courante, mais de qualité, et que l'on achetait une fois, et qu'on conservait toute sa vie.
On les trouvait facilement, à tous les prix, du plus basique au plus luxueux.
La grosse différence avec maintenant, c'est que même en choisissant un modèle basique, d'entrée de gamme, au moins cher, on avait quand même un rasoir de qualité, efficace et durable.
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Un coupe-chou, c' est bien.
Deux coupe-chou, c' est trop.
Trois coupe-chou, c' est pas assez ...
Les premières coupures sont les plus douces, elles n' ont pas encore le goût amer de l' expérience.
Mon arsenalJ'en ai plein les tiroirs ...Mes vidéos de rasage