Identification

Bonjour, voila je fais appel aux lumieres du forum pour identifier et dater 3 cc.
Le 1er est un SGCO

Le 2eme avec sur la soie best silver steel solingen

Et le derniersommelet mokta el hadid

Merci à tous.

j'aime beaucoup le 1er et le 3ème mais pour les renseignements, je passe mon tour

A priori, sauf erreur, il semblerait que la châsse du 3ème te réserve une bonne surprise...

Faut avouer que c'est pas courant un CC de la Société Guadeloupéenne de Carton Ondulé...
http://www.societe.com/societe/societe-guadeloupeenne-de-carton-ondule-308428663.html

Il doit servir à ouvrir les caisses...

Spoiler:

esspic a écrit:

Faut avouer que c'est pas courant un CC de la Société Guadeloupéenne de Carton Ondulé...
http://www.societe.com/societe/societe-guadeloupeenne-de-carton-ondule-308428663.html

Il doit servir à ouvrir les caisses...

Spoiler:

Sur ce coup esspic a été plus rapide que Charlie pour identifier le fabriquant.

esspic a écrit:

Faut avouer que c'est pas courant un CC de la Société Guadeloupéenne de Carton Ondulé...
http://www.societe.com/societe/societe-guadeloupeenne-de-carton-ondule-308428663.html

Il doit servir à ouvrir les caisses...

Spoiler:

Je suppose que c'est pour fabriquer tes sous-bocks tous ces cartons que tu importe de Guyane, du carton de Yucca j'imagine

Sinon le premier restauré sera très joli, les shoulderless ont souvent une jolie ligne; le troisième, comme Cabarfeidh le remarque, n'est pas en plastique

la lame du premier associée à la chasse du troisième....

c'est beau l'ivoire...

Oui le dernier est des plus intéressant...
Il y a une compagnie d'extraction minière centenaire qui s'appelle "Mokta el Hadid".

Sommelet et Mokta el Hadid sont tous les 2 cités dans les Comptes rendus Academie des sciences 0191

Mais je n'ai aucune idée si ces informations sont pertinentes pour ce CC

Pour le troisième:

Camille Pagé a écrit:

C'est M. Sommelet qui a été, vers 1850, le promoteur de cette transformation; ;
M. Sommelet a révolutionné la fabrication des ciseaux en remplaçant le travail de
la forge par l'estampage; voici le procédé tel qu'il est décrit par M. Daguin (>) :
« Au marteau et à l'enclume, on a substitué deux blocs métalliques ; l'un d'eux présente en
ce creux une des faces de l'objet à fabriquer, l'autre offre l'autre face ; on comprend facilement
ce que si le premier bloc vient à tomber sur l'autre, de manière que les gravures se supei posent,
ce une barre métallique qui se trouvera prise entre les deux blocs prendra la forme des gravures,
ce Tel est le principe de l'estampage. »
La Maison Sommelet, dont le siège était d'abord établi à Courcelles-les-Nogent
où elle occupait 300 jeunes détenus de la Roquette, a transporté sa, fabrication à
Bologne, à 12 kilomètres de Chaumont.
Il y a aujourd'hui autour cle Langres et cle Nogent 50 usines qui représentent une
force motrice d'à peu près 600 chevaux, dont 350 pour l'eau et 250 pour la vapeur.
Le nombre des ouvriers travaillant dans les fabriques ne peut que continuer à
s'accroître, car l'idéal du fabricant est d'augmenter sa production, et comme les
ouvriers n'ont à faire qu'un apprentissageC'est M. Sommelet qui a été, vers i850, le promoteur de cette transformation; ;
M. Sommelet a révolutionné la fabrication des ciseaux en remplaçant le travail de
la forge par l'estampage; voici le procédé tel qu'il est décrit par M. Daguin (>) :
« Au marteau et à l'enclume, on a substitué deux blocs métalliques ; l'un d'eux présente en
ce creux une des faces de l'objet à fabriquer, l'autre offre l'autre face ; on comprend facilement
ce que si le premier bloc vient à tomber sur l'autre, de manière que les gravures se supei posent,
ce une barre métallique qui se trouvera prise entre les deux blocs prendra la forme des gravures,
ce Tel est le principe de l'estampage. »
La Maison Sommelet, dont le siège était d'abord établi à Courcelles-les-Nogent
où elle occupait 300 jeunes détenus de la Roquette, a transporté sa, fabrication à
Bologne, à 12 kilomètres de Chaumont.
Il y a aujourd'hui autour cle Langres et cle Nogent 50 usines qui représentent une
force motrice d'à peu près 600 chevaux, dont 350 pour l'eau et 250 pour la vapeur.
Le nombre des ouvriers travaillant dans les fabriques ne peut que continuer à
s'accroître, car l'idéal du fabricant est d'augmenter sa production, et comme les
ouvriers n'ont à faire qu'un apprentissage

Et
http://books.google.fr/books?id=oyjt0Cn5e-AC&pg=PA808&dq=sommelet+rasoir&hl=fr&sa=X&ei=MHv2T_KtJ8bM0QX8wrSqBw&ved=0CEIQ6AEwAQ#v=onepage&q=sommelet%20rasoir&f=false

ainsi que





Apparemment plusieurs adresses pour ce coutelier...

Beaucoup de couteliers réputés de province avaient une boutique à Paris. Je suis d'origine aveyronnaise et je sais que les deux plus grands couteliers de Laguiole, MM Calmels et Pagès avaient chacun leur boutique dans la capitale

Oui mais ça c'est parce-qu'on est partout, une vraie mafia !

C'est vrai qu'ils devaient aussi approvisionner les "bougnats" qui etaient une bonne clientèle

Ça fait longtemps que je n’avais pas entendu le mot "bougnat". Quand j’étais môme ma grand-mère avait une cuisinière à charbon et c’est le bougnat qui livrait.

Le bougnat, c'est l'auvergnat. Quand je faisais des sejours dans la capitale, je cherchais toujours les bars des bougnats; faciles à trouver car ils avaient tous un poster de la vue aérienne de leur bled d'origine. Comme je connais l'Aveyron comme ma poche, je rentrais et disais au patron: "tiens vous etes de ....." et tout de suite le sésame faisait son effet. Je me souviens aussi des devantures des commerces anciens : vin, charbons etc...

lohar a écrit:

Je me souviens aussi des devantures des commerces anciens : vin, charbons etc...

C'est d'ailleurs pour cela qu'un tire bouchon a été ajouté au couteau de Laguiole, nombreux étaient ceux qui faisaient commerce d'alcool et de "limonades"...

On a inventé le couteau de survie: une lame, un tire- bouchon !!!

Ca me rappelle la tirade d'Audiard dans "un taxi pour Tobrouk":
"Si vous voyez un cadavre dans le désert, fouillez ses poches. Si vous trouvez un ouvre-boîtes, c'est un anglais. Si vous trouvez un tire-bouchons, ben... C'est un français!"

Celle-là je ne la connaissais pas, pourtant j'étudie un peu cette période à mes heures perdues.
Elle est bien trouvée en tout cas.

Et si on trouve un coupe chou dans la poche du macchabée?

lohar a écrit:

Et si on trouve un coupe chou dans la poche du macchabée?

C'est que tu es à une convention du 3C qui a mal tournée.

nca000 a écrit:

Oui mais ça c'est parce-qu'on est partout, une vraie mafia !

marrant ce fil que j'ai loupé à l'époque, je suis également d'origine aveyronnaise (Mélagues), très beau CC au passge !

Tu n'es pas non plus parti très loin!

C'est donc pour cela que tu passes par cette fameuse brocante qui a souvent de belles pièces: elle est en plein sur ta route !

charlie48horlogerie a écrit:

marrant ce fil que j'ai loupé à l'époque, je suis également d'origine aveyronnaise (Mélagues), très beau CC au passge !

Ah, tu es du pays de l'enfant sauvage; très belle région la montagne noire, qui a gardé son authenticité