Les papis réunis ou les chroniques d'un lot de vieux cc (lourd)

Historical Origin

The origin of many knife laws, particularly in the southern states, comes from attempts by early state legislatures to curtail the practice of knife fighting and dueling with large knives such as the bowie knife, which was commonly carried as an item of personal defense prior to the invention of the revolver.[68] In Alabama,[69] Mississippi,[70] New Mexico,[71][72] Texas,[64] and Virginia,[64] the carrying on one's person of large and lengthy fighting knives capable of causing grievous wounds such as the Bowie Knife[73] is prohibited by statute,[64][74] originally in the interest of controlling or eliminating the then-common practice of "dueling", a term which had degenerated from a rarely used social custom into a generalized description for any knife or gun fight between two contestants.[67][75] In many jurisdictions, a local tradition of using knives to settle differences or for self-defense[67][76] resulted in the enactment of statutes that restricted the size and length of the knife and particularly, the length of its blade.[67]

After the Civil War, many restrictions on knife and even gun ownership were imposed by state, county, and city laws and ordinances that were clearly based on fear of weapon possession by certain racial groups, particularly African-American and Hispanic Americans.[77][78] In some states, so-called "Black Codes" adopted after the Civil War required blacks to obtain a license before carrying or possessing firearms or Bowie knives.[78] The governments of Texas and other former states of the Confederacy, many of which had recognized the right to carry arms such as Bowie knives openly before the Civil War,[79] passed new restrictions on both gun and knife possession and use.[78][80] In some cases, these laws were directed at freed slaves and other minorities; in other cases, by reconstruction legislatures anxious to disarm rebellious militias and groups seeking to disenfranchise African-American and other minorities.[81] The April 12, 1871 law passed by the Texas' Reconstruction legislature is typical, and is the ancestor of the present law restricting knife possession and use in Texas:

"Any person carrying on or about his person, saddle, or in his saddle-bags, any pistol, dirk, dagger, sling-shot, sword-cane, spear, brass knuckles, bowie knife, or any other kind of knife, manufactured or sold, for the purpose of offense or defense, unless he has reasonable grounds for fearing an unlawful attack on his person, and that such ground of attack shall be immediate and pressing; or unless having or carrying the same on or about his person for the lawful defense of the State, as a militiaman in actual service, or as a peace officer or policeman, shall be guilty of a misdemeanor..."[81]

While most gun restrictions were eventually repealed, many knife laws remained in effect in the South. In Texas, this was largely explained by the presence of large numbers of Texans of Mexican descent.[82] By 1870, Texas whites of the day had almost universally and exclusively adopted the revolver for self-defense, while Texans of Mexican descent, steeped in the blade culture (el legado Andaluz) of Mexico and Spain and generally without the means to purchase handguns, continued to carry knives.[78] Thus while local and state Texas gun laws and ordinances were gradually relaxed or eliminated during the late 1800s, the old prohibitions against bowie knives, daggers, dirks, and other long-bladed knives remained on the books, since they served to disarm and control a minority group viewed as engaging in lawless behaviors and violence without legal justification.[77][82]

charlie48horlogerie a écrit:

les gros 8/8 étaient utilisés par les noirs américains pour ce défendre/battre, étant donné qu'il leur était formellement interdit - sous peine de mort - de détenir un couteau (et ce bien après la guerre de sécession !)

...Mais 46 ans après l'assassinat de Luther King, c'est un noir qui préside à la Maison Blanche, tout un symbole.
Nous avons surement des leçons à prendre outre-Atlantique, et pas que pour les cc!

Vive les petites lames 
raffinés pas tape a l'œil

En tout cas, ça fait quelque chose de voir tous ces vieux rasoirs réunis!

L'état de conservation est incroyable!

Mention spéciale à l'anglais!

Woh, superbe trouvaille

double pression que ce rouleau : la pression de la restauration des objets en question et leur nombre, la pression de tous ceux qui seront ravis de voir l'avancement de ton travail.

Bon, j'ai attaqué un des Salmon. Je vous montrerai ça très bientôt.

J'ai procédé sans démontage et sans ponçage, uniquement du lustrage à la main pour rester au plus près de l'objet initial. On verra si je change d'avis pour un démontage complet plus tard.

Petite question: avez-vous une solution pour éliminer les tâches de rouille incrustées dans l'ivoire?

J'ai testé blanc de Meudon+eau oxygénée sur une paire de chasses atteinte des mêmes mots et provenant d'un autre rasoir: no résultat...

Je pense que je vais laisser comme ça sauf si vous m'apportez une piste (c'est bien incrusté, la rouille a créé une porosité dans l'ivoire).

Bain à ultra-sons avec liquide vaisselle, puis brosse à ongles avec eau savonnée.

extrait de : lien







T'es bon pour attendre la rosée du mois de mai

Je ne rappelle pas où je l'ai trouvé:

"Quelques mots maintenant sur le blanchiment de l'ivoire jauni. Beaucoup de procédés ont été indiqués pour cela ; mais aucun ne produit des résultats tout à fait satisfaisants, il y en a même dans le nombre dont il faudrait se garder de se servir. En voici un cependant qui, sans être parfait, n'a du moins aucun inconvénient.
Il consiste à brosser l'objet d'ivoire avec de la pierre ponce calcinée, réduite en poudre impalpable et délayée dans de l'eau, puis à le renfermer, encore humide, sous une cloche de verre que l'on expose à l'action directe du soleil, pendant plusieurs jours. Au bout d'un certain temps, l'ivoire a repris sa première blancheur et, malgré la chaleur élevée à laquelle il a été soumis pendant son exposition, il est rare qu'il s'y soit produit quelque gerçure.

D'après le chimiste Cloez, on blanchit complétement l'ivoire jauni, et d'une manière beaucoup plus prompte, en le mettant dans une caisse vitrée contenant de l'essence de citron ou de l'essence de térébenthine. Il faut avoir soin que les objets ne touchent pas l'essence, et l'on obtient ce résultat en le posant sur un ou plusieurs petits supports en zinc ; sans cette précaution, ils ne manqueraient pas d'être plus ou moins détériorés. Si l'on opère au soleil, trois ou quatre jours suffisent pour que l'ivoire devienne d'une blancheur éblouissante. Si c'est à l'ombre, la durée de l'exposition doit être un peu plus longue."

Ma méthode:
Je gratte avec un bistouri délicatement l'ivoire bien trempé sous l'eau et apres j'utilise une petite brosse dure avec un dentifrice blanchissant.
Les taches pénétrées restent partiellement et l'ivoire perd le jaune.

Merci de votre aide!

L'aspect jauni de l'ivoire des chasses n'est pas ce qui me dérange le plus. Je préfère les laisser ainsi que de les abimer. Ce qui me chagrine, mais je m'en accommoderai, ce sont les tâches de rouille.
Malheureusement, je n'ai pas forcément le matériel ou la technique pour mettre en œuvre vos propositions. Je me contenterai donc d'un polissage en règle.

Je vous propose quelques photos pour illustrer l'état d'avancement. A ce stade il me reste une séance de frotte de la lame pour atténuer encore un peu les traces noires au pivot et l'affutage

Superbe 

La lame est parfaite je trouve, mais sur des vieux rasoirs comme ça, je préfère laisser une certaine patine à l'ivoire.

Là je trouve que ça créé un certain décalage avec l'apparence globale du rasoir, un ivoire si poli.

Mais ce n'est que mon avis

Il est poli mais il a gardé sa patine; je trouve qu'il est superbement restauré ( peut etre la rosette du haut à réargenter?)

Mon opinion est différente:  la patine est souvent seulement saleté pénétrée dans les pores et je préfère l'enlever.
C'est un problème vieux: quand ont restauré la Chapelle Sistina de Michelangelo il y a états fleuves de mots pour et contre l'élimination de la patine de quatre siècles.
Mais maintenant  se voient les vraies couleurs voulues par l'artiste et pas la patine (au goût romantique du dix-neuvième siècle).

Mais il est comme wedge contre evidè:  il y n'aura jamais une solution définitive.


(des fois, un lavage avec savon de marseille et brosse à dent fait miracles en éliminant la graisse de la saleté....)

Je me suis peut-être mal exprimé, je préfère au final juste garder un ivoire ayant un aspect plus mat sur les pièces de la première moitié du XIXe.

eh beh, ça en jette ! avec les casques et le blason bien propre, c'est très beau.
l'ivoire est bien je trouve, c'est vrai que mat, ça l'aurait fait aussi, question de gouts quoi.
Beau boulot.

Pour blanchir l'ivoire, on peut utiliser le lait . me demandez pas pourquoi , j'ai jamais essayé , mais un p'tit sur Google peut être pour plus de précision .

Je vous remercie, tant de vos critiques constructives que de vos compliments.

Oui, j'ai choisi de faire briller les chasses. L'ivoire, c'est plus fort que moi, il faut que je le lustre
Mais sincèrement je n'ai pas eu beaucoup à faire pour y arriver. Un bon coup de pâte et hop (enfin presque^^).

Je me tâte pour essayer de les blanchir. J'ai peur que les traces de rouille n'en soient que plus apparentes.

La lame est déconcertante. Certaines zones sont si propres que l'on aurait envie que le reste soit identique. J'ai encore frotté autour du pivot et malgré l'absence de démontage, on est pas mal.

A observer les 2 Salmon côte à côte, je me demande si il s'agit d'une paire vraie, c'est à dire provenant d'un boîtier double ou d'un nécessaire. 2 ou 3 choses diffèrent sensiblement: longueur de lame et de chasses de 5 mm, forme du côté espaceur, nature de la rondelle du pivot, argent pour l'un et cuivre pour l'autre (elle n'est pas désargentée, c'est juste du cuivre).  De fait je me demande si il s'agit d'un rechassage avec rondelle cuivre ou simplement d'un rasoir très approchant mais pas son jumeau. Il y a un sujet sur un Salmon sur le ccc et la rondelle de pivot y est en cuivre.

Plus qu'à aiguiser (enfin si je n'essaie pas de blanchir les chasses...)

Poulpe a écrit:

Je me tâte pour essayer de les blanchir. J'ai peur que les traces de rouille n'en soir que plus apparentes.

un legere passage de micromesh 8000 et 12000 ou de papier abrasif 5000, je t'assure que la rouille se réduit, puis un coup de pâte je fais ainsi quand je trouve la rouille sur l'ivoire dans la zone pivot

Je réponds avec un brin de retard.
Je suis d'accord avec toi Altus. Idéalement, un coup de papier de verre atténue grandement les traces de rouille et élimine la couche superficielle jaunie, rendant ainsi les chasses plus blanches.
Seulement ici, je n'ai pas démonté et je ne crois pas que je le ferai. Du coup, attaquer au papier de verre c'est à coup sur laisser des démarcations autour des rondelles et je ne suis pas trop fan. ça fait boulot à la va vite je trouve.

Il est est très beau comme ça avec les stigmates de ces 200 ans beau boulot.

hâte de voir la suite.

Le lait déjà testé sur un collier et faut pas s'attendre a des miracles cela blanchi mais très léger avec une procédure de trempage quelques heures et séchage a l'ombre 24heures.
Peut être pas l’idéal si on veut pas déchasser le rasoir.

Quelques photos de l'avancement. J'ai attaqué un des Frestel avec option démontage.


L'endroit d'une des chasses après démontage:





Petit détail amusant sur l'envers, le blason est riveté par l'intérieur de la chasse et on constate que le rivet est en alliage de cuivre alors que le blason est en argent...métal argenté ou blason soudé au rivet?





Détail des chasses coté espaceur: on remarque que les chasses sont collées à l'aide d'une pâte rouge. J'avais jamais vu...(mais j'ai pas tout vu, de loin)




Et un gros plan sur les rondelles. Elles sont composées de 2 rondelles superposées, une en acier en dessous pour apporter de la rigidité et une en cuivre au dessus pour orner et accueillir le rivet maté. Les rondelles acier sont bien attaquée par la rouille et sur un des doubles rondelles, les deux rondelles interne et externe sont figées ensemble.





Enfin, les pistes de réflexion pour refaire le blason: L'idée est de découper, limer, ajuster, polir une feuille de maillechort de 0,3 mm d'épaisseur. J'ai décalqué avec papier et crayon la forme, puis découpé l'intérieur et reporté sur le maillechort que je couperai large. Le blason sera collé et non plus riveté comme à l'origine.




La bonne soirée à vous!