3eme rivet

J'ai deux rasoirs avec un 3eme rivet, et pendant pas mal de temps que je me demandais leur utilité.

Ceux qui en sont pas équipés maintiennent parfaitement l’écartement entre les chasses, donc en tant qu'espaceur il n'est pas indispensable.

Dernièrement je me rends compte que sur les passes a "revers" j'utilise pas mal le rasoir complètement ouvert, la lame posé sur les chasses. Du coup, sur ces deux ccs, la lame au lieu de se coincer entre les chasses, repose proprement sur ce fameux 3eme rivet.

Minuscule différence, mais sur des chasses fragiles, ou avec des soies aux bords vifs, ça pourrait justifier une présence qu'esthétiquement on peut plus ou moins apprécier.

C'est donc ça l’utilité du 3eme rivet? ou il existe d'autres raisons pour que les fabricants se donnent la peine?

sur un rasoir ancien c'est une hérésie qui mérite le bucher !

Je vois bien une nouvelle mode: lame ancienne avec des chases carbone, et plein de "rivets" démontables torx

Toi tu vas bruler !

et c'est toi qui parles de relevance historique  

Merci de ne pas mettre d'images mettant en scène des tortures. Certaines âmes sensibles pourraient être choquées.
Modération

Sorry

Je pense que le 3em rivet peut être utile sur une chasse en corne. Il y a quelques années j'avais été passer les fêtes de Noël en Castille dont le climat est complètement diffèrent de la région où je vis. J'étais parti de l'Andalousie ensoleillée et suis arrivé 800 kms plus loin où tout était enneigé. J'avais emmené mon Revisor chasse en corne qui n'a pas aimé cette différence de température soudaine, les 2 parties de la chasse s'étaient cintrées vers l'intérieur. Je suis persuadé qu'avec un 3em rivet ça ne se serait pas produit.

Il m'est arrivé de mettre un troisième rivet sur des châsses que je fabriquais et que je voulais très peu large pour des raisons esthétiques. Dans ce cas la lame plus large que les châsses aurait vu son fil dépasser (d'autant que lame évidée donc arrêtée assez bas) et le troisième rivet associé à une entretoise fait office de butée.

Widerstahl rechâssé noyer :

C'est effectivement un arrêtoir.  Pas esthétique mais efficace. Traditionnellement  l'arrêt de lame se fait soit par butée du nez de celle-ci sur la découpe oblique de  l'entre-deux   soit par contact des flancs de la lame sur les plaquettes de la châsse.  Avec  cette dernière méthode,  il arrive qu'avec le temps,  des taches qui peuvent se convertir en oxydation  apparaissent aux points de contact.