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Les vieux loups de mer ça existe plus que dans les livres..Les autres,ils ont connues l'avarie de la gueule maudite...Les rides ont plus besoin de parler pour ce raconter ... c’était "Duray" ...Ce raser la gueule comme on rase le temps. On voudrais bien que le savon élimine les années perdues ..mais les crevasses s'y impriment gratuites...C'est cadeau!!!! Alors les mains posées sur les résines anciennes on ce souviens des déchargements des ports lointains et des castagnes entre marins "white,french mother fUCK"et les autres de la terre plate ....Des coups de mailloche récupéré en traitre a la sortie du bordel dans le noir ...Les pavés qui glisses sur les bords des quais de Lisboa ...Tout ca c'est perdu ...Qui va ramasser son pull oublier sur les cordages de Cayenne? Les morts?
-"La manille avait cassé,ca lui avait arraché la mâchoire... tu aurais vu ca petit ..ca giclait partout ..On a cru qu'il allait s'étouffer avec son sang...Heureusement on avait un médecin génial ..Un allemand qui avait fait la guerre avec les autres..."Tous merdique!!" ils disaient.ils lui avait refoutu la mâchoire en ligne et suturé tout ca.. J'ai connu un Russe qui avait deux estomac et une droite...Je te raconte ca gamin ,mais tout ca c'est fini ..Quand je pisse ...je pisse sur le bout de mes godasses ..la tuyauterie est bouché...Si j'avais un peu de courage ou de l'amour propre en rab je me foutrais un coup de rasoir a travers les veines."Arrive a un age ou y a plus grand monde ..."
Tirer le rideau en dernier c'est pas facile ..je voyais bien que les rides qu'ils avait sur la tronche y cachait un nombre impeccable de copains en cercueil éparpillés dans les cimetières des bords de mère ... " Et puis y avait les filles "
Il avait un besoin immense de me parler de ses anciennes conquêtes;une tahitienne qui était jamais revenu...Belle comme rien d'autre ...Y a eu aussi une descendante de prostitué et de bagnard en nouvelle Calédonie ...qui lui avait un jour de mécontentement mordu la joue jusqu'au sang."Elle était folle ,mais je l'aimais bien" "Tu vois ses traces la? Bah c'est ses dents..Si je l'ai pas eu tout le temps dans le cœur je l'ai toujours sur la gueule"...C'est toujours étrange comme les vieux aiment a raconter les faits d'armes entre un mélange aigre doux de souvenir et de leçon d'existence...Comme si la pire des morsures avait malgré tout avec le temps un gout de vie plus fort que la mort ...Cette saveur qui envenime les tissus.Comme si les litres de sang et de sueur éparpillés sur les tambours avaient finies par devenir magnétique et nécessaires a une quelconque existence....