C'est fou mais constant que dès qu'un groupe se crée avec un certain succès, qu'il s'applique une éthique qui peut ne pas convenir à tous et donc génère quelques départs marginaux, toute une série de parasites viennent lui coller aux basques (pour ne pas dire plus haut) afin d'essayer de grappiller quelques miettes de public.
C'est en fait une constante: un industriel fabrique un objet qui a du succès et les autres lui emboitent le pas. Un économiste nommé Schumpetter l'a exprimé en décrivant le "cycle de vie du produit". Au bout, lorsque tout le monde propose le même produit ou ceux qui se veulent similaires et il n'y a plus d'acheteurs: le produit disparait.
La seule solution consiste à continuer son chemin imperturbablement mais en maintenant un haut niveau de qualité des échanges, ce qui n'est pas à la portée de tous les imitateurs. Internet favorise ce phénomène par la facilité de création d'un blog disponible dans le monde entier. En corollaire il permet un plus large expression des égos mal maitrisés et donc l'individualisation croissante.
Je relis souvent avec grand plaisir les forums du CCC et j'y apprend toujours quelque chose de nouveau, même si l'on voit quelquefois des périodes moins créatrices. D'aucun attribue cet affaiblissement de l'attrait des sujets de discussions à "tout a été dit": je m'inscris en faux car nous avons les experts productifs d'idées nouvelles et originales.Il suffit pour s'en convaincre d'observer le nombre et la diversité des membres du CCC.
Écrivez, échangeons, enrichissons nous mutuellement pour notre plaisir certes de nous raser, mais aussi bien plus que cela.
Allez, j'arrête de divaguer et me dirige vers l'eau.