Il est possible de faire une visite guidé d'un rouet sur Thiers, c'est très intéressant. On y apprend d'ailleurs, outre le fait que que rémouleur était un travail pénible (position, poussière...), que c'était aussi un travail risqué. Le guide nous explique qu'une meule pouvait avoir un défaut et qu'alors, fatalement, elle éclatait, avec pour conséquence systématique la mort du rémouleur (et les collègues, tous proches, blessés). Les femmes travaillaient au polissage à l'étage.
Il y a aussi une anecdote à propos d'oiseaux que les rémouleurs avaient l'habitude de mettre en cage (de préférence un chardonneret), pour son chant. Il me semble que la mort de l'oiseau permettait également de juger de la qualité de l'air.