Connaissez vous Dylan Farnham?

Je dis bien les gouts , les couleurs. Effectivement le Wedge de Rem pour moi à une autre valeur c'est évidement , mais ce n'est que mon avis bien entendu .
Apparement tu aimes aussi bien les "tuning" (oups ma langue à fourché ) que les CC qui ont une histoire

Euh, le seul Dylan que je connais et vu son âge il doit s'appeler Bob.

Serait pas son oncle par hasard ?

prestoman a écrit:

Euh, le seul Dylan que je connais et vu son âge il doit s'appeler Bob.

Serait pas son oncle par hasard ?

on se connait ? ...quelqu'un m'aurait-il reconnu? Binche...bob...

Richpa a écrit:

Je dis bien les gouts , les couleurs. Effectivement le Wedge de Rem pour moi à une autre valeur c'est évidement , mais ce n'est que mon avis bien entendu .
Apparement tu aimes aussi bien les "tuning" (oups ma langue à fourché   ) que les CC qui ont une histoire

Mais quel enfant ...allez tuning je vois que tu aimes ça...alors allons pour ce terme discutable...

Toujours ce vieil argument des goûts et des couleurs, qui sert surtout à tout mettre sur le même pied d'égalité sans se poser davantage de questions.
Eh bien non, je ne suis pas d'accord.

Paul Valéry, dans "Eupalinos", donnait sa définition de l'esthétique:

- non seulement c'est pratique (cela remplit la fonction)
- c'est pratique, mais c'est équilibré (formes et contreformes savamment dosées)
- c'est pratique, c'est équilibré, et ça dure dans le temps (c'est solide et ça ne se démode pas)

Lorsqu'on évoque un cc d'époque Empire, un Dumas ou un Pradier anciens, nous sommes séduits parce tous ces critères sont réunis; lorsque dans 100 ou 200 ans un collectionneur trouvera un rasoir de Jc2c (selon moi, une merveille d'équilibre et de fonction), il y a fort à parier qu'il fera l'admiration de nos successeurs; hélas, les "créations" de Monsieur Dylan, aussi bien faites soient-elles, se raccrochent non seulement à un aspect emprunté à d'autres (Giger), au mieux, à un univers restreint et non universel,  et une esthétique générale déjà datée.
Nul doute qu'un Dylan puisse séduire, pourquoi pas, mais il faut aussi le contextualiser et le prendre simplement pour ce qu'il est: de l'anecdotique bien fait.

Flatté que tu cites Giger dont je suis fan...je me suis même fait tatouer en partie à son effigie...je respecte ton choix et tes dires qui sont pour moi très intéressants...perso j’aime le passé mais également l’hors-norme...et je prendrais également en exemple un certain Paul Auguste...qui lui aussi adore le passé tout en voulant s’ouvrir à de nouvelles choses...de toute façon...dans chaque création tu retrouves une inspiration antérieure...c’est valable pour beaucoup de choses...c’est mon avis...

Cabarfeidh a écrit:

Toujours ce vieil argument des goûts et des couleurs, qui sert surtout à tout mettre sur le même pied d'égalité sans se poser davantage de questions.
Eh bien non, je ne suis pas d'accord.

Paul Valéry, dans "Eupalinos", donnait sa définition de l'esthétique:

- non seulement c'est pratique (cela remplit la fonction)
- c'est pratique, mais c'est équilibré (formes et contreformes savamment dosées)
- c'est pratique, c'est équilibré, et ça dure dans le temps (c'est solide et ça ne se démode pas)

Lorsqu'on évoque un cc d'époque Empire, un Dumas ou un Pradier anciens, nous sommes séduits parce tous ces critères sont réunis; lorsque dans 100 ou 200 ans un collectionneur trouvera un rasoir de Jc2c (selon moi, une merveille d'équilibre et de fonction), il y a fort à parier qu'il fera l'admiration de nos successeurs; hélas, les "créations" de Monsieur Dylan, aussi bien faites soient-elles, se raccrochent non seulement à un aspect emprunté à d'autres (Giger), au mieux, à un univers restreint et non universel,  et une esthétique générale déjà datée.
Nul doute qu'un Dylan puisse séduire, pourquoi pas, mais il faut aussi le contextualiser et le prendre simplement pour ce qu'il est: de l'anecdotique bien fait.

Le coupe-chou lui-même, objet tombé en désuétude (« bien que faisant une timide mais bien réelle réapparition »), remplit-il ces trois critères ? Une écrasante majorité des gens qui se rase l’a simplement laissé tomber pour du mulitlame, preuve qu’il s’est démodé...

Même si je tends à être d’accord sur le fond, les objets épurés à l’infini au plan du design tendent à ne plus renvoyer à aucun contexte et perdre tout relief. Ils en deviennent ennuyeux. Les hippies etaient ridicules, mais ils avaient leur style, qu’on reconnaît au premier coup d’oeil aujourd’hui...

Ces rasoirs sont vraiment l’expression d’une sphère très contemporaine très portée sur l’heroic fantasy, je les trouve pas horribles, mais en effet, mes enfants trouveront sans doute qu’ils sont hideux.