Objectif damas

salut les filles,
je me demande si ce serait le nec plus ultra,
z' en dites quoi???

Ou ça :

http://www.tzknives.com/Razors.html

Mais jamais j'oserais après quelques mois de pratique seulement.
Et puis pas les moyens...

Les lames Damas sont purement magnifiques, mais l'ésthétique ne fais pas tout, hormis pour les collectionneurs .

J'emet de gros doutes quant à l'affilage d'une telle lame et ce à cause de la structure même du Damas (j'emet d'ailleurs des doutes aussi sur le sens de la phrase précédente )

Maintenant, je dit peut-être une grosse ........., je n'ai à ce jour pas testé de lame damas.
Y'a pas Crésus sur le 3C pour nous donner ses impressions?

si j'ai tout compris au damas, il y as un ajout pour faisre les dessins dans le metal. effectivement, est ce que cet ajout ne perturbe pas affilage.
et pourquoi sur la photo, ont ne vois plus le damas sur la partie affutée.
apres tout, si le damas est dans la masse, il doit se retrouver partout non, j'ai dis une conXXXrie ?
Charly, Au secours !

Bonjour à tous.

Citation :

il y as un ajout pour faisre les dessins dans le metal. effectivement, est ce que cet ajout ne perturbe pas affilage.
et pourquoi sur la photo, ont ne vois plus le damas sur la partie affutée.

Le damas, comme vous le savez, est le résultat d'un empilement et de la soudure de plaques d'acier à différentes teneurs en carbone (mais aussi teneur en nickel et autres composants qui peuvent se trouver dans l'acier), puis de la façon don le bloc ainsi obtenu est travaillé. Les celtes, qui connaissaient déjà la technique faisaient surtout du damas droit alors que les mérovingiens (au tout début du moyen-âge, VIème siècle) torsadaient les barres obtenues à partir de l'étirement du bloc et en soudaient deux ou quatre entre elles avant d'y rapporter un tranchant en acier à forte teneur en carbone. Après la trempe et le revenu, on obtenait des lames au tranchant très dur (donc coupant comme il faut) mais aussi très résistantes à la casse car les chocs encaissés par la lame étaient en majeure partie amortis par les couches de la lame ayant le moins pris la trempe, c'est à dire celles ayant la plus faible teneur en carbone (le fer ne casse jamais): c'est déjà le principe du blindage composite! Le deuxième résultat, c'est un joli décor sur la lame puisque une fois celle ci polie et passée à l'acide, certaine couches apparaissent noires (celles comprenant du carbone) et les autres restent blanches ou brillantes (celles qui ont le moins de carbone).
Le tranchant d'un rasoir étant soumis à des affutages fréquents, il est normal qu'il reste poli, et donc blanc. Par contre les contraintes auxquelles est soumise une lame de rasoir sont si faibles que la réaliser en damas est inutile, sauf pour l'esthétique.

donc, si je te suis bien, après affûtage si tu passe de l'acide, tu retrouve le damas?, et tu perd pas en affûtage ?
tiens dans le même style,
juste pour rire,

[img]
son prix ?
pas cher! juste 809.99$
une affaire...

Citation :

si je te suis bien, après affûtage si tu passe de l'acide, tu retrouve le damas?, et tu perd pas en affûtage ?

Tu ne me suis pas bien: si les épées mérovingiennes ont souvent des tranchants rapportés, ce n'est absolument pas le cas des rasoirs: par conséquent si tu passe à l'acide une lame de rasoir en damas après l'affutage, tu risque d'obtenir un tranchant en dents de scie du fait de la différence de degré d'attaque des couches d'acier en fonction de leur teneur en carbone. C'est très bien pour une lame d'arme blanche, mais pour un rasoir, c'est pourri. Ce qu'il faut faire c'est affûter après la révélation à l'acide: de la sorte tu as toujours le décors et un tranchant droit et lisse.