pour tout savoir sur l'acier Indien : le Wootz

voici un lien excellent, travail universitaire à la fois très technique et historique (j'adore !)

le seul problème c'est que le texte est en anglais...mais il est très grande qualité !

http://met.iisc.ernet.in/~rangu/text.pdf

le rapport avec les CCs : au XIX de nombreux chercheurs ont essayé de retrouver les propriétés de cet acier ancien : notamment Micheal Faraday (celui de la cage de Faraday) associé à Stodart, ce dernier à produit des CC tout à fait novateurs en fondant l'acier avec d'autres minéreaux à la façon du wootz (argent : silver steel, vanadium, platine, ...)

un lien de srp sur le sujet

http://straightrazorplace.com/razors/81866-calling-historical-experts-im-stumped-unassuming-mystery-razor.html

Mon rêve : trouver un Stodart ancien issu directement de la collaboration avec Faraday.

James Stodart, un fabricant de rasoir réputé et membre de la Royal Society de Londres pour ses recherches métallurgiques entre 1800 - 1820 (il est mort en 1823). Pendant une partie de ce temps il a travaillé avec Michael Faraday à la Royal Institution et la formulation des aciers wootz et acier Damas. Cela a conduit à l'inclusion d'un petit pourcentage d'argent dans un alliage d'acier qui est desormais connu comme "silver steel " (ce fut le premier et seul "silver steel" plus tard il n'y aura plus d'argent dans l'acier). La formulation a été conjointement publié dans un journal écrit par Stodart et Faraday, et des échantillons de lingots ont été envoyés aux fabricants de rasoir pour des essais. La manufacture industrielle de cet acier a faite à Sheffield par l'entreprise de Green, Pickslay & Co.

Green, Pickslay & Co a commencé comme ferronniers dans la High Street de Sheffield. Green a quitté l'entreprise en 1823 et un partenariat a été la forme Padley avec Adam en 1828. Padley Adam fabriquant de chaussures, couteaux de boucher et tranchoirs de Rockingham qui a été absorbé par Charles Pickslay WS. En 1834, il a enregistré la marque et c'est proclamé lui-même comme le seul fabricant d'acier du Pérou "Peruvian steel", fabriqué par un procédé "connu de lui seul" jusqu'à ce qu'il meurt d'apoplexie en 1844.


En France, au XIX° Sirhenry de Paris et d'autres ont produits des rasoirs en wootz (damas par cémentation), malgrè le millier de lame que je possède je n'en ai pas encore croisé...la quète du graal continue

Merci pour ces info

Pradier avait semble-t-il de même fait des essais sur du damas, puis sur un acier auquel il avait réussi à donner une qualité semblable :

http://books.google.fr/books?id=rPwwAQAAMAAJ&pg=RA1-PA71

Mais en a-t-il fait sur des lames de rasoirs, là est la question! Si c'était le cas ce serait un Graal!

charlie48horlogerie a écrit:

malgré le millier de lame que je possède

Je retiens aussi ça de ce post!

oui il en a fait sur des lames de rasoir : va voir le lien SRP

un petit extrait

Stodart et Faraday se mit à essayer de reproduire l'acier par alliage d'acier wootz avec une gamme de métaux. Comme ils le disent dans leur article «Sur les alliages d'acier», «avec quelques autres des métaux, les éléments suivants ont été allié avec l'anglais et de l'acier indien, et dans des proportions diverses, du platine, rhodium, or, argent, nickel, cuivre et d'étain ". Ils ont également tenté de fabriquer de l'acier par les métaux d'alliages de nickel et noble comme le platine et l'argent et, en fait ces études ne montrent que ce que l'addition de métaux nobles durcit l'acier. Sur la nature de wootz, Stodart et Faraday a conclu à tort que l'oxyde d'aluminium et de silice ajouts (c.-à-alumine et les ajouts de silex) ont contribué à les propriétés de l'acier:
"En se référant à l'analyse des wootz, ou en acier indien, il sera observé que seule une infime partie de l'alumine et de silice terres (c.-à-alumine et de silice) a pu être détecté, ces terres (ou de leurs bases donnant à l'wootz son . caractère particulier Étant convaincu que les éléments constitutifs de cet acier excellente, il a été proposé de tenter de prendre une telle combinaison, et avec ce point de vue, diverses expériences ont été faites Beaucoup d'entre eux ont été vains.:
Toutefois, Stodart et Faraday est venu là pour faire une observation importante et précise que le motif damassé qui pourrait être produite à partir de wootz était due à la structure inhérente crysal et non parce qu'elle est un mélange mécanique de deux substances:
"Nous avons constaté, par expérience directe, que la wootz bien à plusieurs reprises fusionné, conserve la propriété particulière de présenter une surface damassée quand forgé, poli et sollicité par un acide dilué. Cet aspect est apparemment produit par une dissection des cristaux par l'acide, car, bien que par le martèlement des cristaux ont été pliée autour, mais leurs formes peuvent être facilement retracé à travers la courbe, dont la torsion et le martelage ont produit. De cette apparence uniforme sur la surface de wootz, il est fort probable, que le sabre très admiré de Damas sont fabriqués à partir de cet acier, et, si cela être admis, il ne peut y avoir peu de raisons de douter que le damas lui-même est simplement une exposition de cristallisation. Que le wootz il ne peut pas être l'effet du mélange mécanique de deux substances, comme le fer et l'acier, inégalement sollicitée par l'acide, est montré par les circonstances de son admission re-fusion, sans perdre sa propriété.
L'importance de ces études vient aussi du fait que ils ont probablement jeté les bases pour faire des aciers alliés, qui ont été très importants pour la révolution jours matériaux modernes. Stodart et de l'état de Faraday dans leur deuxième document que:
«Les alliages d'acier faites sur une petite échelle dans le laboratoire de l'Institution royale s'avère être bonne, et les expériences ayant excité une très large mesure de l'intérêt à la fois à la maison et à l'étranger, a donné l'encouragement de tenter le travail sur une échelle plus étendue , et nous avons maintenant le plaisir de dire que les alliages similaires à celles faites dans la Royal Institution, ont été faites dans le but de la fabrication, et qu'ils se révéler, au point d'excellence, à tous égards égale, sinon supérieure, aux productions plus petites du laboratoire. Précédent cependant, à l'extension du travail, les expériences antérieures ont été soigneusement répété, et les résultats ont été ajoutées quelques nouvelles
combinaisons, à savoir, l'acier avec du palladium, de l'acier à l'iridium, l'osmium et, et, plus récemment, de l'acier au chrome ".
La figure 31 montre le symbole de Faraday pour wootz. Il semble être en Devanagari et pourrait être soit le sanskrit ou en hindi pour Lohar (forgeron). Il est plausible que Faraday a copié de l'un des échantillons indiennes.
Une référence peut également être faite à Henry Wilkinson, le swordmaker célèbre. En 1837, il a étudié des échantillons de Cotch et Salem. Il est crédité comme étant le premier à faire une corrélation claire beween les cristaux visibles sur l'acier et le motif ultérieur qui a émergé sur la forge de l'acier en une épée.
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Etudes en France
Jean-Jacques Perret était un coutelier français, qui a été bien familiarisés avec l'acier de Damas. En 1771, il écrivit un traité majeur sur L'Art de la Cutler avec un chapitre entier consacré à la méthode de fabrication de l'acier dans le style de Damas. Il était pleinement conscient qu'il ne pouvait pas reproduire l'acier. La recherche de Faraday fait un grand impact en France, où la recherche d'acier sur les armes a prospéré dans la période napoléonienne. La Révolution française et les guerres napoléoniennes avaient mis en lumière les lacunes de l'industrie de l'armement français et il y avait beaucoup de soutien public pour la technologie en général et de la recherche sur les armes en particulier. La Société d'Encouragement pour l'Industrie Nationale a été mis en place qui a donné des prix pour des recherches intéressantes. En 1819, la Société obtient une médaille d'argent à un coutelier de Marseille, Degrand-Gurgey qui expose quelques belles des textures des lames de Damas, dont il fit par des couches de soudage de fer et d'acier avec lames de platine. En 1820, Stodart et du papier de Faraday a été traduit en français et une commission spéciale a été mis en place pour répéter leur travail.
La Commission a été dirigé par Jean Robert Bréant. Il a obtenu 100 kg de Indian wootz de la Compagnie des Indes orientales pour leurs recherches. En 1821, Bréant, qui était inspecteur des essais à la Monnaie de Paris et avait joué un rôle important dans la production de platine me suis intéressé à Stodart et le travail de Faraday sur wootz et alliages d'acier et en essayant de reproduire les motifs damassés. La lutte est bien reflétée dans les efforts de Bréant qui, dans un espace de moins de six semaines menées un nombre étonnant d'environ 300 expériences sur des combinaisons d'acier avec un éventail d'éléments allant de platine, d'or, d'argent, le cuivre, l'étain, le zinc, plomb, le bismuth, le manganèse, l'arsenic, le bore et même l'uranium. On ne peut imaginer l'extraordinaire enthousiasme avec lequel ces pionniers de la métallurgie moderne vaquaient à leurs enquêtes, souvent au péril de leur santé. Bréant dangereusement expérimenté avec de l'uranium radioactif et a été l'un des premiers scientifiques à le faire. Il a enfin également venu à la conclusion que les propriétés de l'acier Damas étaient dues à «carburé» d'acier, c'est à dire en raison de la présence de carbone plus élevée que les aciers déjà connus en Europe. Figure 32 est un peu léger de l'imagination de Bréant dans l'épaisseur de ses expériences, enfin s'écrier: «Enfin! (Enfin!), L'expérience n ° 301 montre que wootz = fer + carbone! "
Dans un article séminal, Bréant distingue les différents micro-constituants de l'acier, désormais qualifiées de cémentite, ferrite et d'austénite. Il a aussi démontré comment la texture a changé avec des variations dans la composition, la température et la déformation mécanique. Cette corrélation entre ces divers éléments constitue la pierre angulaire de la science des matériaux modernes. Il fut le premier à établir un lien entre la texture avec des cristaux grossiers duplex formés par solidification. Son article a été brièvement retenu à partir de la publication pour des raisons de sécurité nationale. Il a finalement été publié après deux ans et a été immédiatement mis à la disposition dans sa traduction anglaise.

Je n'ai pas publié dans la galerie acquisitions car ce n'est pas un CC. C'est un yatagan turc que j'ai acheté sur la baie pour une somme dérisoire. Mon nez me disait que l'acier devait etre spécial sur un couteau avec un manche si richement décoré ( acier plaqué et damasquiné d'or). Je l'ai reçu hier et après un polissage sommaire et une révélation au jus de citron le verdict est tombé: j'avais raison; je suis l'heureux propriétaire d'un yatagan en wootz

Sublissime objet !

à tomber....   

J'adore ces manches damasquinés, les ors de tolède...

Arf !   

Magnifique !

Si quelqu'un a les compétences pour traduire les inscriptions je suis intéressé

Argghh, mes yeux, mon cœur, mon nez...  

lohar a écrit:

Si quelqu'un a les compétences pour traduire les inscriptions je suis intéressé

Je passe mon tour, mais n'aurais-je pas lu quelque part que REQUIN à reçu une bonne partie de sa formation auprès de barbiers en Turquie? Qui sait, peut-être saura-t-il t'aider?

Clem27 connait quelqu'un ayant quelques compétences en langue(s) arabe(s).

Après, YGG étant un fervent adepte de l'étude des langues orientales, s'il ne sait te renseigner, je suis sûr qu'il connaitra quelqu'un à même de le faire  

Cédric Christ (Ali's Blade) me semble-t-il, sait aussi lire certaines vieilles langues.

lohar a écrit:

Si quelqu'un a les compétences pour traduire les inscriptions je suis intéressé

Ca tombe bien, je parle turc couramment et je lis nettement "ceci appartient à Charlie"


    

Pour du turc effectivement je m'adresserais à Requin ...

Oui il faut demander a Requin il m'avait traduit une gravure sur un rasoir.
https://coupechouclub.1fr1.net/t9351p15-fond-de-tiroir

charlie48horlogerie a écrit:

lohar a écrit:

Si quelqu'un a les compétences pour traduire les inscriptions je suis intéressé

Ca tombe bien, je parle turc couramment et je lis nettement "ceci appartient à Charlie"


    

Ou alors: "Il n'y a qu'un seul Dieu, le CCC et Charlie est son prophète"

MP envoyé à Requin, attendons qu'il se manifeste.

J'ai des nouvelles d'un forum de forge et en particulier de Evrahim d'origine syrienne qui fabrique du wootz . L'inscription sur le ricasso dit ceci: "la propriété et le bien de Hadj Mostapha"
Je suis ravi car j'ai maintenant le nom de son propriétaire et non pas une inscription tirée du Coran comme c'est souvent le cas sur ce genre d'armes. J'attends la traduction de l'autre inscription du dessus; je vous la communiquerai