Tradition

Bonjour a tous , voila je me suis posé une question il y a quelque jours . Normallement quand on offre un couteau , la personne qui se voit offrir le couteau donne de l'argent en contre partie parce que un couteau ne s'offre pas mais s'achete et aussi on dit que si on ne le fait pas cela peu couper l'amitiée qu'il y a entre les 2 personnes . Doivent on faire la même chose quand on offre ou que l'on se fais offrir un CC ?
Merci a tous pour vos reponses

Personnellement lorsqu'on m'a offert le mien j'ai donné une pièce effectivement, j'aime assez cette tradition d'ailleurs

Je pense que meme si on n'est pas superstitieux, cette coutume est aussi un geste supplémentaire d'amitié dans le rituel des cadeaux.
Je suis collectionneur de couteaux anciens, et un jour un collègue m'a offert une lame qui n'etait pas encore passée par l'émouture. Quand je lui ai présenté la pièce , il m'a dit: ce n'est pas la peine, elle n'est pas encore émoulue. Il y a peut etre donc à rechercher dans les traditions des couteliers, et les rasoirs en font partie

En principe on donnait un sou.
En euro constant je sais pas combien ça fait...
(...Une bière?)

C'est un bon procédé pour écouler les centimes d'euros qui nous encombrent le fond des poches

Ça me Paraît normal avec les CC aussi. Comme le couteau : une petite pièce de rien du tout fera l'affaire !

je ne sais pas trop, mais je pense comme Lohar et Captain Stubing.

C'est tradition s'applique en théorie a un objet coupant pas forcément un couteau.
Perso, superstition ou pas , je la trouve assez sympathique. ( mes parent parlent de "sou percé")

Lorsque mon père m'offrira mon premier couteau de poche, j'ai six ans, il exigera que je lui donne une pièce de Cinq francs, anciens, cette grosse pièce blanche en aluminium, qui permettait d'acheter un Carambar ! Cette pièce, il me la ressortira vingt ans plus tard, elle n'a plus cours, les nouveaux francs sont venus...

Depuis, si on m'offre une lame, je donne une pièce, la tradition parle de pièce de "un sou"...


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J'en apprend tous les jours, je respecterais cette coutume à l'avenir

idem
une belle coutume.

Oui, en general, on donne une pièce. Parait que c'est pour ne pas couper l'amitié

Quand j'ai offert le thiers en ébène a ma femme, elle est allé me chercher une petite pièce, j’étais mort de rire

Citation :

Couper l'amitié... T'es ma femme rogntudju !!

Je ne connaissais pas, mais ça m'a l'air sympa donc je transmettrai.
Quelqu'un sait d'où la coutume vient?

Oui cette coutume est sympa et elle ne marche pas uniquement pour les couteaux mais pour tous les objets coupants (ciseaux, CC).
Sur les sources, ce qui est marrant c'est qu'on la retrouve dans différentes cultures :
Une première version
Dans la mythologie grecque, Hephaïstos, dieu du feu et de la forge aurait fabriquer un couteau pour une divinité mineure (dont j'ai oublié le nom) et n'aurait jamais été payé, il semble qu'il n'ait que moyennement apprécié la chose... En souvenir de sa colère hop => une petite pièce !
Dans la tradition judéo-chrétienne, un objet tranchant est un objet de pouvoir, donc pour ne pas céder son pouvoir lorsque l'on offre un objet tranchant, il faut une contre-partie, d'où la petite pièce.

Parfois c'est la personne qui offre qui joint une pièce au don, une façon de rappeler à celui qui se voit offrir la lame qu'il lui doit quelque chose ?

D'après un coutelier de mon entourage, lorsqu'une personne offre un couteau à une autre et que cette dernière lui donne une pièce en retour, la pièce sera toujours entre le couteau et la personne qui le porte, ainsi il ne pourra pas s'en servir contre la personne qui lui a offerte, une forme de garantie que ce don ne se retourne pas contre lui en somme ! Si je trouve des liens intéressants je les ferais tourner sur ce post.

Au Moyen Age, quand une arme blanche était offerte, l’offrant réclamait systématiquement une pièce en échange pour ne pas être tenu pour responsable devant le Tribunal de Dieu des actes qui pourraient être commis avec l'arme dans le futur car le fait de l’offrir pouvait être assimilé à de la complicité ou à un ordre d’action violente vis à vis de celui ou celle qui aurait commis des exactions avec.
Ainsi, en l’échangeant contre une pièce, il « vendait » l’arme d’une certaine façon et était donc considéré comme un marchand : sa responsabilité était sauve .

Interessant... cependant, marchand d'armes, c'est pas forcement mieux