Bonjour à tous chers trancheurs de poils,
C'est cet été en vacances dans l'Italie et faisant mes courses que j'ai reposé mon paquet de lames Gillette constatant que les prix devenaient inconvenables pour mes poils de caractères et ma peau de visage avec qui je vis depuis 38 ans.
Je me suis rendu chez un figaro local qui après m'avoir bichonné les favoris me donna l'adresse de son fournisseur en accessoires tant je trouvais class sa lame.
Découvrant un monde nouveau dans cette coutellerie, je fus séduit plus par l'objet dans dans ce qui deviendrait plus tard, une relation de fêtes.
C'est un Dovo qui m'a choisi. Son clin d'oeil à nos présentations me fit oublier son prix pour qu'il devienne ma propriété.
Le vendeur eu recours à beaucoup de malices pour me vendre plutôt un bidule à dix pourcent du prix de mon coups de foudre mais il ressemblait aussi à un coupe choux dont on fixe une demi lame de rasoir pour se raser.
Il m'affirma d'abords qu'il y aurait moins de risque avec ce dernier de me blesser puis voyant que ses arguments ne tenaient pas la route qui mène de la bouche aux narines, il me convaincu que pour l'apprentissage je me ferais mieux la main sur son machin en plastique made in China.
Va donc pour l'apprentissage.
Je suis reparti les mains pleines et l'excitation du gamin la veille de Noël devant ses cadeaux.
Devant la glace, il est évident que ce machin, ne tint pas plus de dix secondes entres mes doigts de néophyte. La couleur ébène de mon Dovo m'appelait avec charme.
Depuis, chaque veille de pèlerinage facial, je me réjouis de me mettre au travail. Cette préparation autant de la peau que de l'outil lui même sont autant d'instants que je qualifierai de relaxants. Je suis "coupé" du monde.
On peut même justifier de ne pas être déranger durant cette période sous prétexte de dangerosité. N'est ce pas magique?
J'ai découvert votre club par Google, j'ai été ravi d'apprendre tant de choses que j'ignorais au travers de vos forums et j'ai été fier de lire certains de ces posts exprimant vérbalement cette joie intérieure que me procure cette fête hebdomadaire que j'offre à mon visage.
Eclatons nous, coupons ces poils, c'est tellement bon pour le moral
Cédric