- marceurite a écrit:
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condoléances
Merci a vous.
J'espère que vous avez compris que le but de mon texte n'était pas jérémiade.
Mais une interrogation simpliste sur le temps..Qui nous éprouve parfois.... qui ce tord suffisamment pour vous montrer que la vie n'est pas forcément ce que l'on vous a montré.
Que ce n'est pas forcément 40 ans dans un taff de merde a produire des choses qui ne servent a rien pour l'enrichissement d'un autre,..
Le temps est une chance.....
Bref je finirai par un mec qui a déja fais tout le boulot...Ou pas .
Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contente d’exister.
Oscar WILDE
De part ma vie...Putain j'ai pas envie de donner de leçon,...j'ai pas les codes ,pas les moyens,ni le projet..
Parfois,dans un coin de bar ou dans une soiré pseudo mondaine ,ridicule de grandeur et de voyeurisme.
Un vieux ou un autre viennent me dire
"On ma dit que vous avez fais ça?....Qu'es que j'aurais aimé voir ca et connaître ca ..."
Ca m'attriste profondément de voir tout ses regrets ,toutes cette vieillesse s'entasser dans leurs globes oculaires..
Je ne suis pas la pour raconter ma décadence ou mon existence..Juste des fois,je voudrais que les gens brisent leurs certitudes et arrête de s’enchaîner avec,et trouve leur vérité.
J'ai pas le temps de continuer le sujet,je suis encore a moitié endormi, mon cerveau tourne sur trois cylindre ce matin...Je finirai finalement par ceci ,un poème que j'ai appris par cœur avant de partir a pince de France jusqu'au Sénégal (Je n'est aucune grandeur d'avoir fait ça et ce n'est pas de la fausse modestie...la grandeur c'est les humains que j'ai rencontré sur la route,ceux qui mon tendu la main ou que j'ai aidé) BREF!!!!!
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans noeud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;
Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule ;
Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Victor Hugo
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