Journal du Duke 1

Merci pour vos commentaires.
Désolé pour l’orthographe,on est fâché depuis l'enfance.

Desch a écrit:

Vécu ce matin une déblacle parmi mes poils qui m'a fait pensé à te relire, Duke.
J'avais sur la trogne une barbe d'une semaine, qui disait un peu trop l'âge et les heures hirsutes du bonhomme. Qui m'éloignait un peu de cette ligne droite, ordinaire et loin des plaies et bosses passées, que je veux comme conduite. On a tous nos chemins et notre Rome...
Parce que parfois, ce ne sont pas les sentiers de traverse qui font rêver, mais de s'immiscer dans ces grandes avenues reposantes où tout un chacun trouve normalement sa voie.
Marrant comme tout un monde nous éloigne et comme les valeurs semblent nous serrer les coudes, mon bon Duke. Des singes en hiver, mon ami, des singes en hiver... Mais c'est tous deux l'Homme en tant que frère que nous cherchons, toi parfois au bout du monde, moi souvent au coin de la rue.
Peut-être suis-je un peu perdu dans le trafic, sans doute une face lisse à la tout le monde m'est-elle rassurante. Peut-être avais-je juste envie d'une routine ce matin, même je savais bien qu'il n'y aurait personne après le miroir pour éprouver combien la joue est douce... J'ai voulu tailler ras, remettre à plat, en ordre, me faire une gueule fraiche quand dans le bulbe ça n'y était pas.
La main n'a pas voulu, un truc en moi devait vouloir garder ce bordel pileux, parce que la vrai image de l'homme était là, aussi grisonnant et entremêlé que cette pluie pisseuse qui s'écoule au dehors. J'avais le coeur un peu à vif, les yeux pas droit, la tête ailleurs, vers mes jungles à moi qui, si elles n'ont jamais croisé les tiennes, me manquent parfois autant.
Le rasoir lui ne s'est pas perdu dans tout ce bigntz, il a suivi sa ligne. Il n'a pas failli, m'a donné ce qu'il a toujours à offrir même au prix de larmes sanguines : la vérité.
Il a tranché à ma place : la barbe n'est plus, mais il a laissé bien en évidence, parmi quelques flaques rouges, les plaies et bosses revenues à la surface... Ce petit salopard m'a laissé sur la face ce que je n'avais pas envie de voir. Pas un bon jour, pas la bonne heure. Pas une question de continent ou d'espace temps en fait : c'est moi qui n'y était pas sous son fil. Et je suis là, debout, pour l'en remercier.
Il pleut toujours dehors, mais j'ai cru voir sur sa lame un clin d'oeil métallique briller un peu. Déjà ça de pris.

Garde le coeur a vif. Et tant que le sang coule,c'est que la vie circule.
Jolie texte,ami.

Chapeau bas les gars....  

itto a écrit:

C'est vrai que l'orthographe,ça fait primaire.................

Le Duke aussi est primaire....Mais quel partie?
Permien
Carbonifère
Dévonien
Silurien
Ordovicien
Cambrien
????
(jock)

rem.44 a écrit:

C'est toujours pareil avec toi, Duke : j'adhère sur le discours, le ton, l'ambiance que tu mets ...

Mais alors, l’orthographe ....   
Je dois être con, mais moi, ça me pique les yeux, et ça m’empêche de complètement rentrer dans le truc, de définitivement accrocher .

Je dois être con...  

Mais , p...n, c't 'ambiance; t'es le seul à me faire ça !   
 

Merci beaucoup

Certains jours, on dresse le bilan de sa vie.
On évalue ce qui a fait les jours passés.
Un sourire par ici, par là un regret,
Parfois on atténue, souvent on embellit
Et on embrasse ce que l’on a accompli.

Ces choses qu'on sait, qu'on croit savoir, qu'on ignore
Hérissent nos peaux d'un étrange frisson.
On cherche : « Ai-je été mauvais ? », « Ai-je été bon ? »
Un doute qui obsède toujours et encore.

Cela comptera-t'il quand tout sera fini ?
Le vent soufflera entre les tombes glacées.
Une nuit, puis deux et enfin l'éternité
Béante comme un gouffre. Celui de l'oubli.

Ceux, trop nombreux, dont les rêves ont disparu
Ont devant eux un chemin étroit et pentu.
Un chemin tortueux qui paraît sans issue
Perdu dans les landes de buissons épineux,
Et, le regard vide, je marche parmi eux !

C'est ainsi, nous errons dans le temps et l'espace
Hésitant à chaque pas mais le temps qui passe
Oublie immanquablement de nous faire grâce.
Une ride après l'autre, il peaufine ses traces.

C'est ainsi, nous serons tous bientôt caduques.
Laissons-nous donc happer par les menus plaisirs
Une fois encor avant de nous endormir,
Bien qu'on puisse s'évader en lisant le Duke...

To be or not to be... that is the question ! Très Shakespearien l'ami blason....

Desch a écrit:

To be or not to be... that is the question ! Très Shakespearien l'ami blason....

Oui,une de mes plus belles rencontre Coupe-choutesque...Caoutchoutesque on dit?
Caoutchouteck?
Caoutchoutisme?
Ho m.rde !Ca va pas bien ce soir!

Mais bon,Blaz" es plus prêt de la poésie Allemande du fais de..Enfin..Parce que .....Enfin l'Alsace,tout ça quoi.



Und frische Nahrung, neues Blut
saug’ ich aus freier Welt ;
Wie ist Natur so hold und gut,
Die mich am Busen hält !
Die Welle wieget unsern Kahn
Im Rudertakt hinauf,
Und Berge, wolkig himmelan,
Begegnen unserm Lauf.

Aug mein Aug, was sinkst du nieder ?
Goldne Träume, kommt ihr wieder ?
Weg, du Traum, so gold du bist :
Hier auch Lieb und Leben ist.

Auf der Welle blinken
Tausend schwebende Sterne,
Weiche Nebel trinken
Rings die türmende Ferne ;
Morgenwind umflügelt
Die beschattete Bucht,
Und im See bespiegelt
Sich die reifende Frucht



Ho ca pique la poésie en Allemand!!!
Mes cellules me disent??
Qu'es qu'on a encore faits de mal?
Ce doit être un vieux capital génétique que ma transmis mon Grand père "Terrorist!"
Pardon ,résistant,comme il l'on appelé après guerre..Oui les mecs qui font des actions d'armes en 1941 on les nommaient terroristes...Enfin on va pas donner des cours d'histoires....Ou,ré-écrire l'histoire...
Quoi?
C'est déjà fait?
Ha bon!

Pour les amoureux de la poésie il s'agit d'un poème de Goethe "Auf Dem See"
Qui pourrai dire pour les "nulos" comme moi "Sur la mer" ou un truc du genre
"-Bé y a Sea dedans!!
-Oui mais ça s’écrit pas pareil"

DONC! On en est pas loin tout de même car ça veux dire "Sur le Lac"

"Et du libre univers nourriture nouvelle
En moi j’aspire, sang neuf dans mes veines ;
Comme Nature est bienveillante et bonne
Qui me presse contre son sein !
La vague berce notre barque
Vers l’amont au rythme des rames,
Et les montagnes, dressées dans les nuages,
Rencontrent notre course.

Mes yeux, mes yeux, pourquoi vous fermez-vous ?
Rêves dorés, revenez-vous ?
Va-t-en, rêve, si doré que tu sois ;
Ici aussi est l’amour, ici aussi la vie.

Sur la vague scintillent
Mille étoiles flottantes,
Les brumes moelleuses boivent
Les hautes masses des lointains alentour ;
La brise du matin volète
Sur les bords de la baie ombreuse,
Et dans le lac se reflète,
Mûrissante, la moisson à venir."

Bon,les gars, on est en 1715 ...


Pour revenir plus sérieusement au "Blason" et pour éviter le cirage de pompes longé ce dont il n'a rien a f...
Merci "monsieur" Blason d’être dans la "vrai" vie mon ami.

Il like comme on dit à Rome !