Je suis tombé par "hasard" sur votre site début avril, et l'idée d'essayer le rasage au coupe choux m'a frôlé l'esprit. Puis j'ai commencé à regarder sur la toile ce qu'il y avait sur le sujet, et me voilà de plus en plus intrigué. Je me souviens de mon père qui avait ces 2 superbes rasoirs de son propre père, et étant gamin, j'allais en cachette au grenier les sortir de leurs étuis pour les admirer avec peur et respect, mon père avait cessé de se raser avec, pour adopter le fameux Safety Razor de Gillette. Quelques jours passent, et voila ma décision est prise, je profite alors d’un anniversaire pour me faire offrir un joli rasoir : quoi ? me dis mon épouse, tu veux te raser avec un coupe choux ? tu en es bien sur ? OUI ! …le rasoir commandé sur le net est tous simple, de marque allemande (un solinger à 50 euros). Je me suis payé un cuir d’affûtage, et c’est parti, me voila lancé dans la grande aventure du rasage de nos ancêtres. Premier jour je jubile et je tremble, il me faut 45mn pour me raser, et mal en plus. Deuxième jour, cela va un peu mieux, mais je ne suis pas sur de mon geste. Le soir en m’endormant je pense déjà au rasage du lendemain. Troisième jour, prenant un peu plus d’assurance, je me coupe juste sous l’aile du nez, c’est pas grave, le métier rentre, et je ferai plus attention la prochaine fois. Maintenant cela fait 2 semaines que je me rase au coupe choux, et j’éprouve de plus en plus de plaisir, et moins de craintes. Ayant la barbe très dur, j’utilise une huile de rasage puis un savon à barbe avec blaireau, une passe de haut en bas et une, de bas en haut. J’avoue qu’il y a encore des passages difficiles où je peine un peu, mais je ne mets plus que 25mn, il y a du progrès ! Je pense que l’on ne devient pas un pro du jour au lendemain. J’ai 39 ans et je me suis toujours rasé au rasoir mécanique (depuis l’age de 14 ans) sans jamais éprouver de réel plaisir, plutôt une corvée, mais là, c’est quand même autre chose ! Voilà, j’ai encore beaucoup à raconter sur le sujet, mais j’y reviendrai. Salutation à tous les « cow-boys ».