Type de lame en fonction de la barbe.

Bonsoir messieurs!

J'ai une hypothèse concernant les types de lames à utiliser en fonction de sa barbe. Il me semble qu'en effet, une lame très évidée rase très bien une barbe courte (1 jour) mais mal une barbe longue. En revanche, plus on se rapproche du wedge, plus la lame me semble efficace sur une barbe longue (4 jours et plus).

Si l'on se fie à l'évolution des coupe-chou, on s’aperçoit que plus la mode de se raser régulièrement est importante, plus les rasoirs se sont affinés, jusqu'à donner les multilames d'aujourd'hui. Il me semble que la technologie se soit adaptée à la demande, non? En tout cas, pour avoir essayé plusieurs fois, j'ai l'impression que mon TI super-évidé est vraiment redoutable au quotidien, mais mon Nichiri 1/4 évidé l'est beaucoup plus sur une barbe dure et longue.

Avez-vous ressenti le même phénomène? Ou est-ce pour vous totalement l'inverse?

YGG a écrit:

Avez-vous ressenti le même phénomène?

Non : je me rase régulièrement sur une barbe plutôt longue : 2/3 jours, environ.
Et quelle que soit la lame utilisée, ça le fait.
Mais j'avoue que j'ai mis du temps à maîtriser, et apprécier les lames évidées.
Sûrement parce que ma technique n'était pas adptée à ces lames, à mes débuts.

Je me rase avec beaucoup de régularité en changeant de rasoir à chaque fois<; je n'ai rien remarqué de spécial, même les fois où j'ai laissé pousser la barbe plusieurs jours. Un lame évidée reste tout aussi efficace qu'une pleine.

J'imagine que ma technique d'utilisation de l'évidé mérite d'être affinée Je retenterais ça ce soir!

rem.44 a écrit:

Mais j'avoue que j'ai mis du temps à maîtriser, et apprécier les lames évidées.
Sûrement parce que ma technique n'était pas adptée à ces lames, à mes débuts.

Je suis en train de découvrir l'inverse. J'ai commencé avec une lame complètement évidée et ça allait très bien. Sans savoir pourquoi, j'ai des points de sang avec un CC 1/4 évidé que j'ai commencé à utiliser.

Je me rase la semaine et en général pas le WE et j'ai remarqué la même chose le lundi sur une barbe plus longue j'utilise mon near Wedge qui rase mieux lorsque les poils ont plus longs et les évidés pour les autres jours.

Ceci dit pour qu'un near Wedge soit agréable il doit être bien affilé donc plus de passes sur le cuir et plus fréquemment sur la pâte.

Je n'avais pas encore eu le temps de répondre
Comme je l'ai déjà dit autre part, depuis que je me rase quotidiennement depuis Noël, j'ai bien plus de facilité à utiliser mes lames évidées, et heureusement que l'affilage de mon near wedge (technique perso) a bien progressé parce que sinon j'aurais eu du mal à l'utiliser.
Ce qui m'avait fait émettre l'hypothèse que les wedges correspondait à une époque où se raser n'était pas (pour la plupart) une nécessité quotidienne, et que l'avènement des lames effilées correspondait à l'arrivée d'un temps où être rasé de près quotidiennement était devenu nécessaire, "politiquement correct".
Cela d'autant que cela arrangeait les fabriquants de rasoirs, le fil irréprochable étant plus dur à obtenir sur une lame pleine ou quasi.
Comme par hasard, l'avènement du Ginette-multilames correspond à une époque ou paraître négligé est de bon ton...
Ah j'oubliais : mon Iwasaki kamisori est plus délicat à manier sur une barbe courte

dalmate13 a écrit:

Comme par hasard, l'avènement du Ginette-multilames correspond à une époque ou paraître négligé est de bon ton...

Je pense plutôt que c'est une conséquence de Ginette (et de son prix) plutôt qu'une adaptation de celui-ci à la tendance du "mal-rasé"

Oui, c'est probablement vrai, et je suis allé trop loin dans mon raisonnement

J'ai déjà entendu cette hypothèse et même celle selon laquelle il y aurait des lames plus "faites" pour des barbes dures alors que d'autres sont plus "faites" pour des barbes "molles" ( ? ). Je suis plus que perplexe sur les arguments avancés.

Les lames évidées rasent très bien une barbe longue ou courte à ce que j'ai remarqué. Maintenant, c'est certain qu'il faut faire un peu plus gaffe car une évidée est beaucoup moins permissive. Tu a vite fait de ripper et de te retrouver avec un steack de joue. Faut être plus attentif et rigoureux. Voilà.

Je ne me rase que deux fois par semaine car j'ai du pso au visage avec une barbe dure. Mon rasage se passe mieux au wedge qu'a l'évidé. A mon avis ça vient du poids de la lame.

Quel rapport avec le poids de la lame ?
Ce ne serait pas plutôt le fil qui en étant moins "aigü", serait moins agressif pour ta peau fragilisée par le psoriasis ?

Je penche également pour cette explication.

Peut-être mes bons amis. Mais je pense que le poids de la lame joue aussi un rôle Infime mais un rôle tout de même. Plus la lame est lourde moins il y a besoin de "tirer" dessus.

Au risque de paraitre bien definitif, je trouve que vous vous posez bien trop de questions.

Un CC ça rase ou pas. Aprés c'est dans la tete.

Pas (tout à fait en fait) d'accord !
Mes rasoirs ...rasent à la perfection, et je maintiens qu'un wedge ou near wedge est plus efficace sur barbe longue, et à l'inverse pour les lames évidées.
Encore qu'il faille prendre en compte également :
1°) de l'efficacité de l'affilage s'il est proche de la perfection ou s'en éloigne (et là je te rejoins, matou)
2°) de l'inclinaison de la lame qui doit être différente en fonction de l'évidemment. Encore que...
Je m'explique : à rebrousse-poil (et notamment pour la moustache) la lame de mes évidées tend moins à saute et buter sur les poils si l'angle est plus petit par rapport à la peau.
Evident ? ben sur le cou oui, mais au niveau de cette zone particulière (ou de celle du menton), j'ai mis du temps à le réaliser ...

j'en veux pour preuve, tout mes rasoirs, wedges, full hollow, pointes droite, espagnole, nez français, frameback, kamisori et j'en oublie.... sauf un kamisori qui me flingue la couenne et aussi mon strop, accessoirement.

j'utilise les CC du semainier tous les jours. Ils sont évidés, et ma peau les supportent bien.
J'avais essayé avec mon premier wedge, tous les jours, c'était impossible!
On parle beaucoup des lames, mais pas assez de la finesse de la peau.

Bien affilé et bien utilisé, un CC rase et bien. Wedge, hollow, truc-muche, je suis pas sûr que le problème est là. Par contre, je veux bien croire qu'à qualité égale, ce n'est pas l'efficacité qui fait la différence, mais le confort...donc le plaisir qu'on en tire. Je crois qu'on peut être plus à l'aise avec un CC qu'un autre, malgré que les uns et autres rasent aussi bien. Question de sensations. Je n'ose même pas dire...Feeling ?

Ok G, je comprends; mais aujourd'hui nous avons le choix. Quid de nos aïeux? ils achetaient un ou deux CC pour la vie, wedge, évidés, se posaient-ils les mêmes problèmes que nous, ô connaisseurs avertis? ¨Pour ma part, je crois qu'ils faisaient avec, et que selon leur type de peau, ils étaient plus ou moins bien ou mal rasés!
Moi qui ai la chance d'avoir le choix, comme nous tous ici, j'affirme, pour l'avoir testé, que les wedge ne me conviennent pas (pour tous les jours, j'entends).
Les évidés, sans problème.

Moi aussi je trouve que les évidés fonctionnent mieux au quotidien. Les wedge c'est classe mais ça arrache quand on s'en sert tous les jours

Je viens de récuperer mon kamisori que j'avais pretté à un ami. Test demain matin

Ca se défend, Bzh, mais, potentiellement, le choix existait aussi pour nos aîeux. La mondialisation et ses opportunités en moins, le pouvoir d'achat et peut-être qu'effectivement ils s'en foutaient un peu et l'ignoraient aussi probablement : pour eux, dans la plèbe, un rasoir était un rasoir, un savon un savon. C'était pratique, "obligatoire", pas "must". Ils ne faisaient pas dans le "chi-chi (s)". Nous, on se veut plus "sophistiqués", abécédaires du CC et de ses us / produits, allier l'utile à l'agréable. Oui, mais pour moi, ne pas perdre l'essentiel et ce qui fait la beauté du "machin rasage au coupe-chou" : simplicité, "art de vivre" tout en un. Bref, un bon moment. Mais je ne suis pas persuadé qu'il ne savaient pas bien se raser, aussi bien que nous. Mes grands-pêres se rasaient très bien et de très près ( l'un a eu longue carrière de bidasse et dû garder des habitudes ). Est-ce qu'on a raison de voir les choses comme cela nous autres, est-ce que les "ancêtres" avaient tord ? Je ne sais pas. Les temps ont changé, peut-être tout simplement, et les "priorités" aussi. Je crois qu'aujourd'hui, on se pose trop de questions non fondementales sur notre "art" du style : faut-il de la crème pour fesses pour notre minois...faut-il s'expurger la couenne avec de l'eau de bleuet avant le passage du rasoir. Faut faire gaffe quand même, parce qu'on va finir en gonzesses et que le clubs des cowboys va finir en club des cowboys montés sur escarpins et là je ne me vois pas près à affronter le regard oblique de ma femme tout en restant crédible...

Bon, bah... D'accord avec toi!
n'empêche que, pour revenir au sujet, je me rase mieux au quotidien avec un évidé qu'un wedge . Et j'ajouterai même: Nananè-reu!

Et bah moi aussi, tiens !

G a écrit:

Ca se défend, Bzh, mais, potentiellement, le choix existait aussi pour nos aîeux. La mondialisation et ses opportunités en moins, le pouvoir d'achat et peut-être qu'effectivement ils s'en foutaient un peu et l'ignoraient aussi probablement : pour eux, dans la plèbe, un rasoir était un rasoir, un savon un savon. C'était pratique, "obligatoire", pas "must". Ils ne faisaient pas dans le "chi-chi (s)". Nous, on se veut plus "sophistiqués", abécédaires du CC et de ses us / produits, allier l'utile à l'agréable. Oui, mais pour moi, ne pas perdre l'essentiel et ce qui fait la beauté du "machin rasage au coupe-chou" : simplicité, "art de vivre" tout en un. Bref, un bon moment. Mais je ne suis pas persuadé qu'il ne savaient pas bien se raser, aussi bien que nous. Mes grands-pêres se rasaient très bien et de très près ( l'un a eu longue carrière de bidasse et dû garder des habitudes ). Est-ce qu'on a raison de voir les choses comme cela nous autres, est-ce que les "ancêtres" avaient tord ? Je ne sais pas. Les temps ont changé, peut-être tout simplement, et les "priorités" aussi. Je crois qu'aujourd'hui, on se pose trop de questions non fondementales sur notre "art" du style : faut-il de la crème pour fesses pour notre minois...faut-il s'expurger la couenne avec de l'eau de bleuet avant le passage du rasoir. Faut faire gaffe quand même, parce qu'on va finir en gonzesses et que le clubs des cowboys va finir en club des cowboys montés sur escarpins et là je ne me vois pas près à affronter le regard oblique de ma femme tout en restant crédible...

Effectivement le choix existait mais ...avaient-ils le choix ?
Je m'explique :
1°) en avaient-ils le moyen ?
2°) avaient-ils matériellement la possibilité de choisir ? Souvent il n'y avait pas beaucoup de magasins et on n'allait pas bien loi chercher le nécessaire
3°) la société ne poussait pas, loin de là, à la consommation il me semble,
Aujourd'hui, les tabous sont tombés pour la consommation ( ), on peut acheter sans sortir de chez soi, et on peut se renseigner en pantoufle sur une pléthore de matériels.
Les "consommateurs" n'auraient-ils pas fait comme nous s'ils avaient pu ? Et dès qu'ils ont pu opter pour le "progrès" ils l'ont fait sans hésiter, ce qui a abouti à ce que nous vivons...