Monsavon & Palmolive

Le Monsavon et la Palmo on sait que .
Je me demandais pourquoi nos anciens qui sont nés au début du siècle dernier (mon grand-père et mes grand-oncles), les utilisaient. Est-ce parce qu'ils n'avaient que ça ou, ils aimaient se raser avec ces daubes ou bien, la formule a changé?

De mémoire, mon père utilisait un bâton de savon sans marque (1 franc suisse, et il en avait pour une année). Toujours de mémoire, il me semble que les savons avaient la faveur des hommes. Dans les salons de coiffure, je n'ai jamais vu de crèmes à raser.
Ceci étant, Palmolive rencontre des adeptes qui en sont satisfaits.

Pour fait de modernisme le rasoir électrique a amené l'abandon de beaucoup de choses, mais je garde la mémoire de savon à barbe en baton genre gibbs, voire des moignons de baton de savon tellement ils étaient "avancés" que de crème en tube; puis la bombe de mousse à raser en a remis une couche si je puis dire; à la finale, j'avais un tube de palmolive beaucoup plus en dépannage et parce ce que c'était compact et que çà pouvait voyager en soute qu'autre chose.

Le fait de me mettre au coupe chou, m'a fait ressortir ces vieillleries avec plaisir.

Ils ne devaient avoir que çà et pas internet .....

question de $$$ (?)

Les avis sont partagés pour la palmo, personnellement, j'aime bien.

Pour Truefit and Hill ( une trentaine d'euros le savon en moyenne ), les avis sont unanimes en revanche.


Si au début du siècle, les hommes utilisaient du Monsavon et de la palmo, ils utilisaient aussi des CC....

Monsavon et Palmo sont toujours très facile à trouver....

Que doit-on en déduire ?

Déjà, à mon avis, ils ne devaient pas avoir autant de choix qu' actuellement .

Et surtout, ils devaient sûrement être moins "chochottes" que nous : le cuir, ils l'avaient aussi sur le visage !

avec Rem et Blason!

La voix des sages!

Je pense que l'on était à une époque bien loin de la société de consommation dans laquelle on vit aujourd'hui : on prenait ce qu'il y avait chez le marchand, sans trop chercher ailleurs... et si ça le faisait, on ne se posait pas plus que questions...

Et on ne vivait pas non plus dans un monde où il y avait tant de facilités qu'aujourd'hui pour faire traverser la planète à certains produits, le tout depuis chez soi, tranquillement assis dans son salon, derrière son ordi...

Par exemple, le premier savon que j'ai acheté était un monsavon : je l'ai trouvé potable, en venant de la bonbonne de mousse...

Et pour ce qui est de la palmo, elle n'a rien de luxueux, c'est sur, mais elle me rase aussi bien que les autres, dans le sens où elle fait son boulot, peut-être avec moins de prestige et de panache que des produits "englicheshautdegammedemilord", mais elle mousse, fait une mousse onctueuse, chimique, mais onctueuse, et ça glisse, ça hydrate à peu près, et ça permet des rasages correct et confortables... Après le parfum, ok, c'est moyen, mais sinon, je ne lui trouve pas de défaut rédhibitoire...

Et y'a qu'à voir le nombre de gens aujourd'hui qui se contentent de merdouille en bonbonne pour ne pas chercher plus loin, avant c'était pareil, avec des produits qui sont quand même mieux...

Peux être que les produits de l'époque était moins chimique, plus naturel donc de meilleur qualité.

Pour ma part je pense (peut-être a tort) qu'ils n’étaient pas aussi ben rasé que nous.
Mais, hélas, on ne pourra jamais le savoir...

Jeanfy a écrit:

Peux être que les produits de l'époque était moins chimique, plus naturel donc de meilleur qualité.

Ou pas !
Peut etre que les retour d’expérience n’étaient pas aussi pointus que ces dernières années et que la chimie ne permettait pas d'atteindre certains niveau de perfection (ou des merdes, car on a de tout maintenant).

Mon grand-perre de 95ans se rasait au CC avant de ne plus pouvoir s'en servir,et je sais qu'apres la guerre il etait devenu le coiffeur/barbier du hameau ou il vit,je vais lui demander et reviendrais vers vous.

A l'époque, le feu du rasoir, c'était comme une petite cheminée personnelle qui gardait bien au chaud, et attirait les femmes (surtout pour leurs petits pieds froids) !

Plus sérieusement, je crois que quand on a vécu à la dure toute sa vie, le confort de rasage n'est pas un gros problème. Par ex, si le savon piquait, ça piquait pas longtemps, donc pas grave.
L'essentiel devait être de remplir la fonction recherchée, cad virer les poils.

Mais comme maintenant, il devait y avoir des niveaux de conforts très différents, entre le rasage maison, barbier, pauvre, et riche.

A mon avis meme s'il y contribue ce n'est pas le savon qui fait la qualité du rasage mais la lame et la main qui la tient.
Apres feu pas feu ca depend aussi des peaux.
moi c'es la palmo depuis longtemps et j'en suis content mais je pense passer a MdC histoire de changer pour voir.
A l'epoque ils se prenaient peut etre moins la tete sur le savon mais devaient certainement etre aussi bien rasés que nous aujourd'hui.

Il y'a 30 ans une voiture sans direction assisté c'était la norme et personne ne s'en plaignait...
Outre les considérations de type de peau etc... l'idée du confort est comme beaucoup de chose une histoire de référentiel. C'est sans doute pareil pour les savons à raser. Et puis a l'époque se raser au CC était un acte du quotidien banal auquel on n'accordait surement pas autant d'importance et de questionnement contrairement à la bande d'allumés que nous sommes

Enfin je dirai qu'il ne faut pas avoir de complexe en disant : eux l'utilisaient bien, ils faisaient moins de chichi, etc... s'ils avaient eu d'autres choix ou d'autres moyen peut être en aurait il été autrement ?

Il y a un siècle, donc en 1912, on en n'était pas encore là.

Donc pour faire ses courses, il y avait le marché ou l'épicerie. De plus, il n'y avait pas 350.000 références de savons, boissons, légumes, etc...

On essayait un produit, si ça le faisait, c'était bon.

Elrond a écrit:

Il y'a 30 ans une voiture sans direction assisté c'était la norme et personne ne s'en plaignait...

Mettre la ceinture c’était un peu chiant aussi, on s'en passait !


La proportion de mort sur les routes n’était pas la même. Mais la, c'est un autre débat

Je pense également que les anciens s'en foutaient de la qualité du poil de leur blaireau, même des poils de chien mort feraient l'affaire pour monter une mousse, nous il nous faut du silvertip argenté des hautes montagnes de l'himalaya plissonesque.
Idem pour le savon/la crème, nous il nous faut la meilleure glisse, la peau douce qui sent bon, eux, ils leur suffisait d'être suffisament bien rasés pour être présentables, et le BBS, si madame trouvait que ca pique, on pouvait leur répondre qu'elles avaient du poil aux pattes, car calor n'avait pas sorti le silk épil sub aquatique 5600 qui arrache les poils plus vite que josé bové arrache des pieds de maïs OGM
Le rasage au CC est pour nous un plaisir, pour eux c'était un acte de la vie quotidienne, pour le cuir pareil, ils avaient pas Chewbacca ! Alors le même chien mort, en plus de fournir du poil à blaireau, pouvait fournir du cuir d'affilage

Tout ça pour dire que nous somme embourgeoisés, et que pour un bon vieu rasage à la "roots", un CC affilé sur un cuir banal, qui passe pas le test du cheveu, qui rase le poils de l'avant bras, de l'eau à peine tiède et de la vieille eau de cologne qui pique en AS ca le fait, par contre pour un rasage plaisir comme le notre, un beau blaireau qui pique pas et qui est tout doux, un savon qui ferait presque tomber les poils tous seuls tellement il glisse, un CC qui passe le test du cheveu de mouche (très très fin, donc le CC est hyper méga affilé), et de l'après rasage qui pique pas mais qui apaise le "feu" (plutôt l'étincelle) du rasoir.

I_Phil_Good a écrit:

Elrond a écrit:

Il y'a 30 ans une voiture sans direction assisté c'était la norme et personne ne s'en plaignait...

Mettre la ceinture c’était un peu chiant aussi, on s'en passait !


La proportion de mort sur les routes n’était pas la même. Mais la, c'est un autre débat

Comme j'étudie les années 1960, je peux te donner quelques chiffres un peu plus vieux encore.
À l'époque un week-end prolongé, genre 15 août ou Toussaint, c'était facilement du 150-200 morts dans des accidents de la route. Sans compter les blessés, handicapés, etc.

Donc oui les normes n'étaient pas vraiment les mêmes.

Par ailleurs, au début du XX ème siècle, je doute que l'homme de la rue se rasait tous les jours.

Le rasage se déroulait le samedi ou le dimanche, et lors d'évènements particuliers.

Le possesseur de semainier était pratiquement toujours quelqu'un d'aisé.

Et les vieux étaient tous barbus, car il devenait dangereux de se raser. Leurs mains n’était pas de toute confiance !

Cette remarque est juste.

Souvent on entend " ce rasoir était mon père / grand-père, il s'en est servi jusqu'à x ans, ensuite, sa main tremblait trop pour continuer à se raser'

C'était donc barbe plus ou moins entretenue, soit barbier. ( voire un mix des deux, barbier pour les jours de fêtes familiales importantes )

I_Phil_Good a écrit:

Pour ma part je pense (peut-être a tort) qu'ils n’étaient pas aussi ben rasé que nous.
Mais, hélas, on ne pourra jamais le savoir...

Jeanfy a écrit:

Peux être que les produits de l'époque était moins chimique, plus naturel donc de meilleur qualité.

Ou pas !
Peut etre que les retour d’expérience n’étaient pas aussi pointus que ces dernières années et que la chimie ne permettait pas d'atteindre certains niveau de perfection (ou des merdes, car on a de tout maintenant).

Vous dites que C 'est la mousse qui fais le BBS??

Julien06 a écrit:

Je pense également que les anciens s'en foutaient de la qualité du poil de leur blaireau, même des poils de chien mort feraient l'affaire pour monter une mousse, nous il nous faut du silvertip argenté des hautes montagnes de l'himalaya plissonesque.
Idem pour le savon/la crème, nous il nous faut la meilleure glisse, la peau douce qui sent bon, eux, ils leur suffisait d'être suffisament bien rasés pour être présentables, et le BBS, si madame trouvait que ca pique, on pouvait leur répondre qu'elles avaient du poil aux pattes, car calor n'avait pas sorti le silk épil sub aquatique 5600 qui arrache les poils plus vite que josé bové arrache des pieds de maïs OGM
Le rasage au CC est pour nous un plaisir, pour eux c'était un acte de la vie quotidienne, pour le cuir pareil, ils avaient pas Chewbacca ! Alors le même chien mort, en plus de fournir du poil à blaireau, pouvait fournir du cuir d'affilage

Tout ça pour dire que nous somme embourgeoisés, et que pour un bon vieu rasage à la "roots", un CC affilé sur un cuir banal, qui passe pas le test du cheveu, qui rase le poils de l'avant bras, de l'eau à peine tiède et de la vieille eau de cologne qui pique en AS ca le fait, par contre pour un rasage plaisir comme le notre, un beau blaireau qui pique pas et qui est tout doux, un savon qui ferait presque tomber les poils tous seuls tellement il glisse, un CC qui passe le test du cheveu de mouche (très très fin, donc le CC est hyper méga affilé), et de l'après rasage qui pique pas mais qui apaise le "feu" (plutôt l'étincelle) du rasoir.

Houla houla.........

Loeikat a écrit:

A l'époque, le feu du rasoir, c'était comme une petite cheminée personnelle qui gardait bien au chaud, et attirait les femmes (surtout pour leurs petits pieds froids) !

Plus sérieusement, je crois que quand on a vécu à la dure toute sa vie, le confort de rasage n'est pas un gros problème. Par ex, si le savon piquait, ça piquait pas longtemps, donc pas grave.
L'essentiel devait être de remplir la fonction recherchée, cad virer les poils.

Mais comme maintenant, il devait y avoir des niveaux de conforts très différents, entre le rasage maison, barbier, pauvre, et riche.

je pense que notre quotidien s'est enrichie en confort à tous les niveaux d'ailleurs ,et on est devenu plus exigeant ,surement. Etant petit fils de barbier portugais qui a exercé sa profession toute sa vie chez un grand salon reconnu au Portugal . il pratiqué aussi son activité les dimanches matins au village dans la salle" cave- garage " fourre tout de la maison familiale , j'ai des souvenirs pleins la tête de ses visages marqués par le temps , les dur labeurs ,par la vie tout simplement .des barbes d'une semaine, dures, qui piquent, et dont mon grand père connaissait la formule magique pour les faire disparaître sous son CC . et je peux vous assurer que mes joues d'enfant se souviennent des bisous fait par ces messieurs qui étaient fier de biser le petit fils du barbier après être passer sous son cc .et bien croyez moi ils avaient tous la peau bbs comme on dit . et ils sentaient bon l'eau de cologne , ils étaient prêt pour l'office dominical . et papy utilisait je me souviens bien une poudre blanche dans un petit bol en métal ,auxquels il rajoutait de l'eau ,il remuez le tout à l'aide de son blaireau et miracle une superbe mousse blanche remplissait son bol ..
j'ai 40 ans aujourd'hui , ces souvenirs on 30 ans et je m'en souviens comme si ils dataient d'hier
ps: papy tu manque...

joao06300 a écrit:

Loeikat a écrit:

A l'époque, le feu du rasoir, c'était comme une petite cheminée personnelle qui gardait bien au chaud, et attirait les femmes (surtout pour leurs petits pieds froids) !

Plus sérieusement, je crois que quand on a vécu à la dure toute sa vie, le confort de rasage n'est pas un gros problème. Par ex, si le savon piquait, ça piquait pas longtemps, donc pas grave.
L'essentiel devait être de remplir la fonction recherchée, cad virer les poils.

Mais comme maintenant, il devait y avoir des niveaux de conforts très différents, entre le rasage maison, barbier, pauvre, et riche.

je pense que notre quotidien s'est enrichie en confort à tous les niveaux d'ailleurs ,et on est devenu plus exigeant ,surement. Etant petit fils de barbier portugais qui a exercé sa profession toute sa vie chez un grand salon reconnu au Portugal . il pratiqué aussi son activité les dimanches matins au village dans la salle" cave- garage " fourre tout de la maison familiale , j'ai des souvenirs pleins la tête de ses visages marqués par le temps , les dur labeurs ,par la vie tout simplement .des barbes d'une semaine, dures, qui piquent, et dont mon grand père connaissait la formule magique pour les faire disparaître sous son CC . et je peux vous assurer que mes joues d'enfant se souviennent des bisous fait par ces messieurs qui étaient fier de biser le petit fils du barbier après être passer sous son cc .et bien croyez moi ils avaient tous la peau bbs comme on dit . et ils sentaient bon l'eau de cologne , ils étaient prêt pour l'office dominical . et papy utilisait je me souviens bien une poudre blanche dans un petit bol en métal ,auxquels il rajoutait de l'eau ,il remuez le tout à l'aide de son blaireau et miracle une superbe mousse blanche remplissait son bol ..
j'ai 40 ans aujourd'hui , ces souvenirs on 30 ans et je m'en souviens comme si ils dataient d'hier
ps: papy tu manque...

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